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… de la pénurie de personnel
Il y a deux ou trois ans, Rhône-Alpes avaient de grosses difficultés de pénurie alors que d’autres régions connaissaient le chômage. Avec les 35 heures, cette pénurie a dû partout monter d’un cran. Reste que des situations critiques peuvent encore être évitées lorsque le pharmacien titulaire est soucieux de créer des conditions d’accueil favorables pour le personnel. J’emploie plusieurs mois par an une personne qui vient de Normandie, que j’héberge et qui trouve ici une ambiance très familiale. Il est certain que les pharmacies rurales auront toujours des difficultés à embaucher si elles ne proposent pas des possibilités de logement. En ce sens, la pénurie actuelle est une bonne chose car elle incite les pharmaciens à proposer une offre de meilleure qualité.
Albin Dumas, Lalevade-d’Ardèche (07)
Ici, la situation n’est pas encore critique. Mon officine a connu il y a deux ans un important renouvellement de l’équipe et traverse depuis une période de stabilité. Les membres du personnel sont des environs et apprécient les conditions de travail. Par contre, la commune n’est pas un lieu d’attrait pour les demandeurs d’emploi nancéiens, de moins en moins nombreux à nous contacter. Si nous avions des départs de personnel, les pharmacies de la commune connaîtraient sans doute des difficultés de recrutement. Jusqu’ici, je n’ai jamais vu un assistant ou un préparateur quitter l’officine pour rejoindre celle du confrère d’à côté qui l’aurait débauché via une proposition de salaire plus intéressante.
René Duchêne, Lunéville (54)
J’ai mis neuf mois pour trouver un préparateur, les CFA n’arrivent pas à répondre aux besoins locaux, il y a bien trop peu de diplômés qui sortent. Le recrutement de pharmaciens, comme le montre votre enquête de L’Annuel, est motivé en premier lieu par une obligation réglementaire. C’est tant mieux. Je donne entièrement raison à l’Inspection de la pharmacie qui sanctionne les officinaux employant des non-diplômés au comptoir et qui moralise en ce domaine les pratiques professionnelles. Mes collaborateurs se plaisent dans mon officine et n’ont pas succombé aux surenchères sur les salaires faites par un centre de parapharmacie important mais où les relations de travail sont déshumanisées.
Guy Fedida, Cannes (06)
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