+ 4,1 % en 2013

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Publié le 23 août 2014
Par Stéphanie Bérard
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Sur les douze professions de santé auditées* par le baromètre Appel Médical, les préparateurs gagnent la palme de la plus forte revalorisation avec un salaire moyen de 1 927 euros, approchant le coefficient 300 (qui correspond à un salaire de 1 938,34 euros pour un préparateur de 6e échelon). On est loin du salaire minimal du préparateur (coefficient de 230) de 1486,06 euros. Un chiffre d’autant plus surprenant que la grille des salaires à l’officine est gelé depuis bientôt deux ans (avec un point à 4,26 euros).

Cette hausse du salaire moyen des préparateurs peut-elle s’expliquer par un écart de salaire récurrent entre un intérimaire qu’emploie Appel Médical et un salarié en contrat en durée indéterminée ?

Une pénurie de préparateurs

« Non, explique Stéphane Volleau, responsable marketing d’Appel Médical, car un intérimaire doit être rémunéré au même niveau que la personne qu’il remplace dans l’entreprise. En outre, notre étude a soustrait les 10 % d’indemnités de fin de mission, perçues par chaque intérimaire. » Pour le cabinet d’intérim, cette forte revalorisation au profit des préparateurs s’explique plutôt par une pénurie, réelle, de préparateurs, incitant les titulaires à gonfler le salaire de cette profession à l’embauche. « Cette situation s’est installée depuis deux ans. Les centres de formation d’apprentis ne font plus le plein. Le premier levier pour embaucher un préparateur est naturellement d’augmenter la rémunération. »

* Etude basée sur les salaires réels constatés réalisée sur les années pleines de 2012 et 2013, à partir de 555 315 fiches de paie d’intérimaires de douze métiers de la santé.

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