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Vers une obligation triennale
En concertation avec les représentants des professionnels de santé, la direction générale de l’offre de soins (DGOS) a dévoilé, lors de la première réunion de synthèse le 18 février, plusieurs pistes d’évolution du développement professionnel continu (DPC). Selon le document de travail transmis au Moniteur, il est suggéré de revenir vers un système de formation continue où le DPC n’est qu’un élément de cette démarche de formation globale. Au sein de ce dispositif obligatoire, triennal (et non plus annuel), non soumis à un contrôle sanctionnant, le pharmacien devra suivre deux types d’actions considérés comme prioritaires : « des programmes s’inscrivant dans des priorités nationales pluriannuelles arrêtées par le ministère de la Santé en lien avec la profession et/ou la discipline », ou encore « des actions relevant d’orientations liées à une politique de santé ou de maîtrise médicalisée ». Le document indique également que sur la base des préconisations des conseils nationaux professionnels (CNP), collèges de bonnes pratiques (ou syndicats), chaque profession est chargée de « la gestion, de définir le niveau et les règles de financement possibles de chaque type d’actions en fonction des enveloppes disponibles ».
Un financement encore inconnu
Pour Brigitte Bouzige, responsable de ce dossier à l’USPO, « les professions vont décider elles-mêmes des thèmes prioritaires et les méthodes. Cela va simplifier et éliminer des choses aberrantes qui existent actuellement. Mais dommage que le DPC soit triennal et incitatif. Par ailleurs, on a des craintes sur le montant attribué aux pharmaciens ». Un avis que partage Philippe Gaertner, président de la FSPF, qui rappelle que « la modification du rythme de formation est liée à la capacité de financement ». « Il faut voir quelle sera l’enveloppe répartie entre les professionnels ». Sur l’absence de sanction, il estime que « l’obligation est bien réelle ». « L’Ordre peut être sollicité pour sanctionner après une plainte », dit-il.
Pour Gérald Galliot, médecin et président du conseil de surveillance du DPC, « le nouveau dispositif va redonner la main aux professionnels tout en renforçant les pouvoirs de contrôle des conseils scientifiques sur les organismes et les programmes. Il propose un système acceptable pour les professionnels », déclare-t-il.
Un conseil national de gestion est prévu le 18 mars au cours duquel des annonces seront faites par le ministère de la Santé.
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