L’équipe, facteur clé de réussite de l’officine

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Publié le 19 avril 2003
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Comment créer une bonne équipe ou en améliorer les performances ? C’est ce que proposait de montrer Pharmatonic en s’appuyant sur sa méthode des « 5B » : bon recrutement, bonne intégration, bon management, bonne motivation et bonne formation. Première étape : se fixer un projet d’entreprise. Que voulez-vous ? La plus grande pharmacie, la plus belle, la pharmacie de référence sur la para, sur la phyto ? … « A vous de décider, mais de cet objectif dépendent votre organisation et la méthode de travail que vous allez mettre en place pour y arriver », explique Thierry-Pierre Paglia. Sept missions peuvent être identifiées à l’officine : les achats, la logistique, les prestations (délivrance), la vente (comptoir), l’administratif, la formation et la gestion de l’équipe. « Il vous reste à mettre une ou plusieurs personnes en face de chacune de ces missions », commente Anne-Jeanne Rose, P-DG de Pharmatonic. Et avant de recruter, à vous de définir les postes et, pour chacun de ces postes, les missions, les objectifs, les rémunérations et le profil idéal qui y correspondent (aptitudes, compétences techniques, niveau d’expérience…).

« Votre équipe vous ressemblera ».

Une fois l’équipe constituée, il vous faudra harmoniser les talents et travailler l’esprit d’équipe. Cinq points à retenir : développer la ressemblance (il n’y a pas que la blouse…), cultiver les différences (tout le monde n’a pas la même rémunération, et vous n’avez pas le même dialogue avec tout le monde), créer une identité collective (fixer des objectifs collectifs, organiser des événements extérieurs (dîners, week-ends…) et dans l’officine (« le mois du sourire »…), développer les personnalités (fixer des objectifs personnels, s’intéresser à la vie sociale de chacun…) et, enfin, établir un règlement intérieur (une règle commune…).

Reste l’essentiel : la motivation. « Et elle ne passe pas exclusivement par des augmentations, note Thierry-Pierre Paglia. Jouez sur la reconnaissance, l’estime, les formations, les responsabilités… N’oubliez jamais que votre équipe vous ressemblera. »

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Doper sa retraite

Le régime de capitalisation géré par la Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens (CAVP) réserve bien des avantages par rapport à un simple plan Madelin ouvert uniquement aux professionnels libéraux en exercice.

Toutes les cotisations des régimes de retraite du pharmacien en exercice, y compris les rachats de cotisation et les versements différentiels effectuées au titre des classes de capitalisation, sont déductibles fiscalement du revenu imposable dans la limite d’un plafond de 44 360 euros en 2003. Mais contrairement aux contrats de type loi Madelin, la déductibilité est intégrale (hors plafond) pour les cotisants volontaires, c’est-à-dire qu’il y a imputation de l’ensemble de leurs versements sur leur revenu global. Toutes les sommes versées sur le compte de capitalisation seront rémunérées à un taux prévisible aux alentours de 5 % nets de tous frais et de prélèvements en 2003.

Le régime complémentaire de capitalisation de la CAVP permet au pharmacien en exercice de déduire l’ensemble de ses versements de l’assiette de ses charges sociales, ce qui lui procure 12,70 % d’économies sur les sommes versées (pour un revenu compris entre un et cinq fois le plafond annuel de la Sécurité sociale).

Ainsi, en associant déductibilité fiscale et sociale de ses versements, il peut économiser près de 50 % sur son investissement retraite (cas d’un couple marié avec un enfant à charge et un taux d’imposition de 38,54 % : revenu de 61 000 euros).