Jouer collectif

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Publié le 24 septembre 2020
Par Christine Julien
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Ils étaient une trentaine. La plupart avaient débuté leur apprentissage à la pharmacie, mais c’était leur premier jour de cours en CFA. Tous étaient masqués. La question ne se posait pas, ils devaient se protéger les uns les autres. Un bon point pour ces futurs préparateurs rencontrés au CFA d’Avignon, déjà bien « coachés ».

En revanche, les diplômés sont moins bons contre la grippe. Seuls 42 % des préparateurs se sont fait vacciner l’an passé, contre 88 % des titulaires et 82 % des adjoints (voir p.8). Est-ce une question de coût ou de croyance erronée ? La grippe tue, trop. Se vacciner nous protège et préserve les autres. Si c’est le coût, rapprochez-vous de votre titulaire et demandez-lui de vous offrir un vaccin, Klésia ou Apgis se fera un plaisir de le prendre en charge au besoin. Mais si vous êtes méfiant, si vous jugez votre système immunitaire infaillible, peut-être devez-vous réfléchir au métier que vous avez choisi.

Être professionnel de santé, c’est être au contact de personnes fragiles. C’est penser à l’autre, avec empathie, et le protéger si possible. Penser à l’autre, c’est aussi le moteur syndical (voir p.19) et la motivation de la jeune Association nationale de préparateurs en pharmacie d’officine (ANPPO, voir p. 5). En ce mois d’Octobre rose, qui nous rappelle chaque année le difficile parcours d’une mère, d’une sœur, d’une patiente ou d’une amie courageuse, c’est l’empathie qui gagne. En attendant le vaccin, protégez-vous et protégez les autres et surtout, portez-vous bien !

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