Jamais mieux servi que…

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Publié le 31 août 2018
Par Christine Julien
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La majorité des centres de formation n’attendent pas la réforme du BP pour entreprendre. L’immobilisme, très peu pour eux. Les CFA ne choisissent pas le contenu des enseignements et innovent malgré un référentiel inadapté. Partenaires de la profession, ils ne sont pas responsables de la pénurie de préparateurs. Au contraire, ils font beaucoup, avec les moyens du bord. Deux exemples récents le montrent. Le premier, c’est celui de l’équipe du CFA de Marseille. Elle a lancé une campagne de communication sur le métier et la formation de préparateur en impliquant les officinaux (lire p. 6).

Bilan : 10 % d’inscrits en plus. Autre belle initiative, celle du CFA de Paris, avec la naissance de « aep », une association indépendante des anciens élèves de Planchat, à l’image des alumni, les associations des anciens des grandes écoles. Outre revoir les copains de promo, l’association souhaite créer un réseau professionnel. Objectifs : améliorer l’employabilité, faire du tutorat pour que les récents diplômés aident les apprentis, et participer à des actions caritatives tout en promouvant le métier. Je ne sais pas vous, mais ça fait du bien, tout ce dynamisme. Alors, en attendant que ces initiatives se multiplient et qu’une campagne nationale de promotion du métier voie le jour, bonne rentrée et portez-vous bien.

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