Géologue : de 25 000 Û à 50 000 Û pour un junior

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Publié le 6 septembre 2008
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Xavier Du Chayla et Christian Boissavy, géologues, membres de l’UFG (Union française des géologues) : « Il existe deux filières pour devenir géologue : la voie universitaire, sanctionnée par un mastère et un doctorat, et les écoles spécialisées, en très petit nombre. Suivant la spécialisation choisie, le géologue possède en fin de cursus une formation bac + 5 à bac + 7. Les libéraux sont largement minoritaires dans la profession, environ 10 % de l’effectif. La majeure partie d’entre nous sont salariés de PME ou de grands groupes. La rémunération varie du simple au double selon la taille de la société et son secteur d’activité. »

L’eldorado américain

« A l’embauche, les salaires varient de 25 000 Û par an pour une PME à 50 000 Û par an chez un pétrolier par exemple, témoignent les deux géologues. En fin de carrière, les salaires les plus importants atteignent 100 à 120 000 Û pour un géologue ayant une expertise internationale. Les géologues qui accèdent à des postes de management peuvent obtenir des salaires beaucoup plus élevés mais leur fonction n’a plus grand-chose à voir avec leur formation initiale. Depuis une dizaine d’années, les débouchés se sont élargis et il est aisé pour un jeune diplômé, à condition toutefois qu’il soit mobile, de trouver un poste instantanément. La demande internationale est très forte pour valoriser les ressources de la terre dans un souci d’éthique. L’Amérique du Nord, en particulier, est un marché porteur pour les géosciences. Un géologue y est engagé immédiatement à 80 000 dollars par an. »

Le revenu imposable des médecins généralistes a progressé de 4,4 % en 2007

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Selon Le Quotidien du médecin du 2 septembre 2008, le revenu imposable des généralistes a progressé de 4,4 % en 2007 (contre + 2,4 % en 2006), pour atteindre 81 000 euros. Il s’agit toutefois d’une moyenne qui cache de fortes disparités : un quart n’a touché que 39 900 euros ou moins en 2007, soit moins qu’un remplaçant. Ce sont les ruraux qui tirent le mieux leur épingle du jeu.

Cette hausse des revenus, toujours selon le journal médical, correspond à celle annoncée par l’Assurance maladie, à savoir + 5 % sur le poste « honoraires médicaux » en 2007. Un bon score dû essentiellement à la double revalorisation de la consultation (21 Euro(s) au 1er août 2006 puis 22 Euro(s) au 1er juillet 2007) ainsi qu’à l’augmentation du tarif des visites en novembre 2006, alors que l’activité globale (consultations + visites) plafonne (- 0,4 %).

La légère baisse des charges (personnel, loyer, charges sociales, assurance, frais de gestion, taxes…) des généralistes est un autre facteur favorable selon les statistiques de l’Union nationale des professions libérales. Elles représentaient en moyenne 40,6 % de leur chiffre d’affaires 2007.

Côté spécialistes, ce sont les rhumatologues (+ 9,2 %), les dermatologues (+ 8 %) et les pneumologues qui ont vu leur revenu imposable progresser le plus. Au contraire des cardiologues (- 5,5 %), des pédiatres (- 2,5 %) ou encore des gynécologues (- 2,3 %).