Frissonnons de… fierté

Un vent de panique a fait frissonner les pharmaciens cet été du fait des propos non fondés du Medef sur la disparition éventuelle des officines. Si les pharmaciens ont réagi violemment, cela n’a pas été le cas du consommateur qui s’interroge souvent sur le droit au monopole du pharmacien. Car pour la population, qu’est-ce qu’une officine ? C’est en fait un commerce, plutôt une épicerie spécialisée dans la vente du médicament. On le ressent très nettement lorsque l’on essaie de délivrer des génériques, car quelle désillusion lorsqu’un client vous regarde d’un air dédaigneux et dubitatif en disant : « Vous êtes sûr que ce soit la même chose ? » […]

Il faut donc rappeler à la population qu’elle a face à elle de vrais professionnels de santé, diplômés. Pourquoi les étudiants aujourd’hui dédaignent la voie officinale ? : manque de reconnaissance, salaires les plus bas dans le secteur officinal (aux titulaires, à bon entendeur, salut ! mais cela est un autre problème…).

Ainsi, une vaste communication sur le rôle et les compétences du pharmacien serait de rigueur.