- Accueil ›
- Business ›
- RH et management ›
- Carrière ›
- Enquête de l’ordre : 56 % des adjoints veulent s’installer
Enquête de l’ordre : 56 % des adjoints veulent s’installer
Les adjoints sont satisfaits de leur situation professionnelle apprend-on en lisant l’enquête de la section D de l’Ordre réalisée fin 2005 par téléphone auprès de 906 d’entre eux, et publiée dans Les Nouvelles pharmaceutiques. Les plus jeunes sont les plus satisfaits (75 % chez les moins de 40 ans) et les adjoints du Nord affichent un plus grand contentement (79 %) que leurs confrères de l’Ile-de-France (58 %) et du Sud-Ouest (59 %).
Côté carrière, 44 % n’envisagent pas de devenir titulaires, évoquant majoritairement l’insuffisance des capitaux et le risque financier encouru. 29 % l’envisagent « peut-être » et 27 % « sûrement ». Les moins de 40 ans sont les plus enthousiastes et souhaitent plutôt passer par la voie de l’association pour y parvenir. Lorsque l’on leur demande s’ils seraient prêts à aller travailler dans une région qui manque d’adjoints, la réponse est « non » à 65 %, même si la démarche est logiquement mieux acceptée chez les moins de 30 ans (50 %).
Au quotidien, les adjoints assurent l’acte pharmaceutique dans sa globalité et la quasi-totalité se chargent également de la gestion des commandes et effectuent des tâches administratives. 86 % s’occupent de la gestion des stupéfiants tout comme du conseil et de l’éducation sanitaire du patient. En revanche, seulement un tiers participent aux gardes ou ont en charge la formation de l’équipe, la gestion du personnel et la mise en oeuvre de la qualité. Si 52 % ont défini avec leurs titulaires les tâches qui leur sont dévolues, seuls 15 % l’ont fait par écrit alors qu’il s’agit « d’une obligation inscrite au code de déontologie », précise l’Ordre.
Enfin, 40 % estiment que leur formation initiale n’est pas adaptée à leur exercice professionnel, surtout en matière de gestion, relation avec la clientèle et merchandising. En moyenne, ils consacrent 5,6 heures par mois à leur formation continue quel que soit le support (Internet, soirée…). Ils en sont majoritairement à l’origine, 80 % l’assument en dehors de leurs heures de travail et 42 % la financent eux-mêmes.
Aucune question n’a été posée aux adjoints quant à leur rémunération. Dommage…
- Pharma espagnole : 9 milliards d’investissements et une réforme en vue
- Réforme de la facture électronique, mode d’emploi
- Mon espace santé : un guide pour maîtriser l’accès et la consultation
- Fraude à la e-CPS : l’alerte discrète mais ferme de l’Agence du numérique en santé
- Pharmacie de Trémuson : une officine bretonne pionnière en RSE et qualité
- Comptoir officinal : optimiser l’espace sans sacrifier la relation patient
- Reishi, shiitaké, maitaké : la poussée des champignons médicinaux
- Budget de la sécu 2026 : quelles mesures concernent les pharmaciens ?
- Cancers féminins : des voies de traitements prometteuses
- Vitamine A Blache 15 000 UI/g : un remplaçant pour Vitamine A Dulcis
