Des jeux de rôle pour apprendre à manager

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Publié le 26 avril 2008
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Parce qu’un pharmacien n’est pas qu’un professionnel de santé, il doit connaître le b.a.-ba du management. La conférence sur « Le management de l’équipe officinale », proposée par BMS, s’est employée justement à donner quelques règles élémentaires via des jeux de rôles, animés par des comédiens de la société Scènes d’entreprise, afin de décrire quelques tranches de la vie ordinaire dans une entreprise.

Déléguer pour être plus proche de son équipe

L’acte 1 décrit un chef d’entreprise au fond de son bureau, bien éloigné des préoccupations concrètes et des difficultés de son équipe. « Alors, c’est ça un bon manager ?», a interrogé Loïs Darchy, l’intervenant de la société Scènes d’entreprise. Exhortant l’assemblée à réagir, ce spécialiste de la gestion des ressources humaines a ensuite tiré les leçons du jeu de rôle qui s’est joué devant l’auditoire. « Vous voyez, pour bien manager, il faut avoir une proximité avec son équipe, sans oublier de lui donner des objectifs clairs et des challenges à relever. » Dans la salle, un pharmacien confie : « Je suis trop occupé à gérer le quotidien et je ne suis pas disponible pour mes collaborateurs. Comment faire ? » La solution : déléguer à quelques collaborateurs des pans de responsabilité, ici la direction d’un rayon, là l’arrivée des commandes. « Cela impose de définir le rôle de chaque personne de l’officine », insistait Loïs Darchy.

Donner la parole à ses collaborateurs

Une autre saynète a mis en lumière la nécessité de déterminer précisément les tâches de chaque collaborateur, en fonction du potentiel et des motivations des uns et des autres. « Vous pouvez créer une charte afin de normaliser les rôles de l’équipe, de l’accueil à la délivrance », a suggéré Loïs Darchy.

Un troisième jeu de rôle pose la question de la communication. Faut-il organiser des réunions avec son équipe ? « Oui, répondit Loïs Darchy sans hésiter. Il est essentiel de donner la parole à son équipe afin de s’assurer qu’elle a compris les objectifs que vous lui avez fixés. » A condition de planifier votre réunion, idéalement un mois à l’avance, et de fixer un ordre du jour détaillé. Essentiel.

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Enfin, une dernière saynète a mis l’accent sur l’entretien annuel d’évaluation. Parmi l’auditoire, une majorité de pharmaciens avoue le manque de temps pour organiser un rendez-vous qu’ils jugent parfois inutile. « C’est pourtant un outil de management important car il permet, une fois dans l’année, de faire le point et de fixer de nouveaux objectifs individuellement. »

L’inspection à la rencontre de l’officine

Grande première à Pharmagora ! Les pharmaciens inspecteurs de santé publique tenaient un stand. En venant ainsi à la rencontre de leurs confrères officinaux, ils ont eu à coeur de présenter les différentes facettes de leur métier, de promouvoir le recrutement pour le prochain concours et d’expliquer que leur rôle ne se limitait pas à une mission de police sanitaire.

Pendant les trois jours, les officinaux ont pu ainsi se rendre compte que leur mission d’accompagnement des pharmaciens, qui n’est pas l’image la plus visible de leur métier, représente une partie importante de leur activité. Ainsi, par exemple, il était possible de retirer sur le stand la sixième édition du précis de réglementation applicable à l’officine (mise à jour de novembre 2007, intégrant notamment « Les bonnes pratiques de préparation »).