De la Saint-Valentin à la saint-glinglin

La journée des amoureux, le 14 février, était aussi celle de la première lecture au Sénat de la proposition de loi sur l’accès aux soins* de Stéphanie Rist, députée du groupe Renaissance. Un article et un amendement concernent directement les préparateurs. L’article 4 sexies doit permettre aux titulaires du Deust d’exercer la profession de préparateur une fois diplômés. Jusque-là, le droit ne reconnaît l’exercice de ce métier qu’aux titulaires du BP. Nous ne doutons pas que cet article sera voté. En revanche, rien n’est moins sûr pour l’amendement n° 66. Déposé par Martine Berthet, sénatrice du groupe Les Républicains, il vise à « pérenniser la possibilité donnée aux préparateurs en pharmacie d’injecter les vaccins dont l’administration est autorisée en officine ». Covid, grippe et tout vaccin administrable par les pharmaciens pourraient l’être par les préparateurs. Les syndicats de titulaires, FSPF et USPO, sont sans doute à la manœuvre derrière cet amendement et il faut les en remercier.

Espérons que les deux assemblées feront passer l’amélioration de la couverture vaccinale et de la santé publique devant les corporatismes. Et que cette proposition novatrice ne soit pas reportée à la saint-glinglin. Réponse sans doute à la mi-mars, avec publication de la loi en avril.

Venez en discuter avec la rédaction de Porphyre les 11 et 12 mars lors du salon Pharmagora, à Paris, si vous passez par là. Vous êtes les bienvenus sur notre stand !

En attendant de savoir si vous deviendrez des effecteurs vaccinaux reconnus, sollicitez vos députés et sénateurs et portez-vous bien !

(*) Proposition de loi « portant amélioration de l’accès aux soins par la confiance aux professionnels de santé »