Attractivité durable

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Publié le 1 avril 2022
Par Christine Julien
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L’exercice d’un métier de la santé, la pluralité des tâches, le contact avec les clients et la gestion, voilà ce qui fait selon vous l’attractivité du métier de préparateur d’après l’étude présentée par le socio-économiste Stéphane Rapelli à Pharmagora, les 12 et 13 mars à Paris (lire p. 12). Mandaté par l’Association nationale des préparateurs en pharmacie d’officine (Anppo), l’expert a aussi pointé les points négatifs, comme une mauvaise gestion des ressources humaines, une patientèle devenue consommatrice de services de santé, mais également l’absence d’évolution et la formation, poussant les moins de 29 ans à quitter le métier. « Le manque d’horizon est un vecteur assez fort de mise en retrait des employés, a-t-il analysé. Et il y a un gros différentiel entre le BP et ce qui est fait à la pharmacie », citant une préparatrice disant « devoir accompagner le patient avec très peu d’outils ». La formation des préparateurs était l’objet d’une table ronde organisée par Porphyre.

Les intervenants ont salué les compétences actualisées grâce au Deust et milité, à l’exception de la FSPF, pour le remplacer au plus tôt par une licence pour tous (lire p. 10). En attendant la licence, profitez déjà de la hausse du point (lire p. 14) et d’une reconnaissance en paroles, et portez-vous bien !

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