Transparence et sobriété
CATHERINE QUÉLAVOINE, TITULAIRE DE LA PHARMACIE SUD À TOURNON-SUR-RHÔNE (ARDÈCHE)
Pour mon second transfert, je suis passée d’une surface de 120 à 320 m2, avec un sous-sol de 150 m2. Je me suis donné un temps de réflexion de six mois pendant lequel j’ai visité un grand nombre de pharmacies, et j’ai fait le pari de la personnalisation et de l’innovation à travers la proposition de TH Kohl : un agencement en escargot qui permet de passer devant tous les rayons, organisé autour d’étagères fixes conçues sur mesure, à l’extérieur, et de gondoles mobiles à l’intérieur. Pour optimiser l’espace, nous avons mis en place un poste d’accueil et un robot en back-office. Les partis pris esthétiques sortent des codes de la pharmacie, avec des courbes, des touches de parme associées à du bois, des murs blancs et du verre translucide, une signalétique qui joue sur des visuels… Ces choix rendent ma pharmacie à la fois unique, agréable à vivre tant pour les clients que l’équipe, et indémodable. Elle n’en est pas figée pour autant : au bout de neuf mois, nous avons déjà opéré un changement en ouvrant le cercle de gondoles central, ce qui a permis de redonner de la visibilité à la parapharmacie avec un impact sur le chiffre d’affaires.
MARIE-SOPHIE BERTRAND, TITULAIRE DE LA PHARMACIE TERRASSES DE L’ARCHE À NANTERRE (HAUTS-DE-SEINE)
Lorsque j’ai créé mon officine à partir de zéro il y a trois ans, je l’ai voulue avec un réel avantage compétitif, c’est-à-dire la plus en phase possible avec ce que je suis, la manière dont j’exerce, aussi bien qu’avec son environnement et les besoins de l’ensemble de la clientèle, mêlant cadres de la Défense et habitants du quartier. J’ai donc envisagé le lieu comme une composante de mon projet d’entreprise, en cohérence avec le référencement et le merchandising, et j’y ai consacré un an de préparation. Nous sommes ainsi partis, avec mon prestataire, l’agence Mayelle, d’un brief très détaillé, intégrant à la fois les leviers business à mettre en place, les contraintes techniques et les éléments émotionnels. Avec son architecture sobre, mais signée, ma pharmacie vieillira d’autant moins vite qu’elle est évolutive : l’espace, d’une surface de 180 m2, n’est pas saturé, le front-office central est modulable, et nous sommes allés jusqu’à anticiper l’installation d’un comptoir de vente rapide, même s’il n’est pas encore utilisé. Je ne suis pas près de me lasser de la pharmacie, et d’ailleurs, elle gagne chaque jour en personnalité !
- Pharma espagnole : 9 milliards d’investissements et une réforme en vue
- Réforme de la facture électronique, mode d’emploi
- Mon espace santé : un guide pour maîtriser l’accès et la consultation
- Fraude à la e-CPS : l’alerte discrète mais ferme de l’Agence du numérique en santé
- Pharmacie de Trémuson : une officine bretonne pionnière en RSE et qualité
- Comptoir officinal : optimiser l’espace sans sacrifier la relation patient
- Reishi, shiitaké, maitaké : la poussée des champignons médicinaux
- Budget de la sécu 2026 : quelles mesures concernent les pharmaciens ?
- Cancers féminins : des voies de traitements prometteuses
- Vitamine A Blache 15 000 UI/g : un remplaçant pour Vitamine A Dulcis
