Service soigné
Il n’a pas l’air commode sur la photo, mais ne vous y trompez pas, cet homme vous veut du bien ! Je ne parle pas de Robert Rochefort, directeur du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie, victime lui aussi de rapportite aiguë et qui croit pouvoir sauver le commerce de centre-ville en lui offrant la distribution des produits pharmaceutiques « courants ». Comme si un médicament, quel qu’il soit, pouvait être « courant » ! Si on voulait « redynamiser » les centres… de pharmacovigilance, on ne s’y prendrait pas autrement. Non, je veux parler, excusez-moi si mes agacements du moment m’égarent, de Bruno Arbouet, directeur de l’Agence nationale des services à la personne. Dans l’entretien qu’il nous accorde cette semaine, il invite les officinaux à s’intéresser à ce secteur économique en plein essor mais encore mal identifié et très hétérogène. Quels atouts met-il en avant ? Le fait que les pharmaciens sont des professionnels « à qui les gens font confiance » et qui sont d’emblée des « acteurs de proximité ». Je rajouterai même que les pharmaciens sont de plus en souvent les derniers acteurs de proximité en zone rurale.
Alors, de grâce, Messieurs les Rapporteurs et Hauts Fonctionnaires, arrêtez d’assécher la pharmacie, car c’est le désert que vous allez semer !
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