Après un incendie, la pharmacie s’installe dans un préfabriqué

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Publié le 14 février 2009
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Assistante depuis cinq ans dans un centre commercial à Lésigny, Sylvie Goeuriot rachète la Pharmacie du Parc en janvier 2008. Avec ses 2 millions d’euros de chiffre d’affaires, l’officine va bien. Mais, le 7 juin, un incendie criminel ravage le centre. Seize commerces partent en fumée, dont l’officine. « Je n’avais pas de trésorerie, le prêt continuait de courir, j’avais des charges de personnel », explique Sylvie Goeuriot, En deux mois, elle boucle son dossier, contacte une société spécialisée dans les préfabriqués pour hôpitaux, choisit un agenceur et vérifie auprès de la DRASS ses obligations.

Fin août, elle présente son projet aux assurances. « Mon courtier m’a beaucoup aidée. Il a à plusieurs reprises fait contrepoids face aux assurances, livre Sylvie Goeuriot. Par exemple, elles n’expliquent pas comment elles calculent votre perte d’exploitation. »

Six mois pour pouvoir retravailler

Fin novembre, les stocks sont réapprovisionnés. En trois semaines, le module de 147 m2 est posé sur le parking du centre commercial et le mobilier installé. Un an après avoir acheté la Pharmacie du Parc, et six mois après son incendie, Sylvie Goeuriot peut enfin rouvrir les portes dans un préfabriqué. Entre-temps, une préparatrice a quitté la pharmacie – par choix- et la titulaire a dû se séparer d’une autre. Depuis son module, Sylvie Goeuriot a maintenant vue sur le chantier de reconstruction du centre commercial et de sa future « nouvelle » pharmacie.

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