… supprimé des rayons de parapharmacie pour faire la part belle au médicament

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Publié le 7 mars 2009
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Dans sa pharmacie de quartier de Limoux (Aude), Philippe Besset a choisi de réduire de moitié la part prise par la parapharmacie. En février, elle est donc passée de 50 % à 25 % de son stock pour être remplacée par des médicaments. Dotée d’un espace de vente de 120 m2, la pharmacie n’avait pas de place pour eux devant le comptoir. « Mon ambition, quand on entre ici, c’est que l’on voie du médicament. Car mon métier c’est le conseil et l’officine est là pour dispenser du médicament. » Le pharmacien a donc décidé de lui faire la part belle en mettant devant le comptoir, au détriment de la parapharmacie, de nouvelles classes thérapeutiques déremboursées comme les veinotoniques. « Beaucoup de ces produits restent dans les tiroirs des officines. Les ventes s’écroulent parce qu’ils ne sont plus remboursés ou plus prescrits », explique Philippe Besset.

Installé dans une zone semi-rurale, dans une ville qui compte six officines, le titulaire souhaitait déjà un nouvel agencement privilégiant les compléments alimentaires, les médicaments et l’OTC. Le projet gouvernemental de mise en libre accès a accéléré le mouvement. « Si on voit cette démarche sous son aspect positif, c’est une chance pour l’officine. Il faut la prendre à bras-le-corps car c’est ainsi que nous ferons notre métier », exhorte Philippe Besset.

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