Quand la musique est bonne vendeuse

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Publié le 3 décembre 2005
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Le design sonore, plus prosaïquement la programmation musicale des magasins, commence à faire entendre sa voix dans le concert des outils marketing mis à disposition des pharmaciens.

La grande distribution a été la première à utiliser le « design sonore » pour contribuer au bien-être de ses clients. De nombreux commerces de proximité ont suivi l’exemple. Complication d’utilisation, réactualisations incorrectes, manque d’adéquation des propositions à la spécificité officinale (très faible pénétration du marché de Canal Musique, du groupe Energie, et insuccès d’Alliance Sat) avaient jusque-là tenu les officines éloignées du design sonore. Plus pour très longtemps : plusieurs groupements, parmi les plus importants, ont pris contact avec des sociétés spécialisées pour proposer à leurs adhérents un design sonore sur mesure.

Si la vue est le sens le plus sollicité en magasin devant l’ouïe, on sait maintenant que la musique est un élément incontournable du confort d’achat. Selon une étude ESOP* visant entre autres à hiérarchiser les facteurs clés du confort d’achat, la musique arrive en huitième position derrière la propreté, l’espace, l’éclairage, le balisage, la climatisation, l’accessibilité des produits et la décoration du magasin. Pour 48 % des clients interrogés, l’ambiance musicale véhicule une image de dynamisme se traduisant par une incitation à rester sur le point de vente et donc à acheter. Elle est aussi synonyme de repos et de détente (47 %), de chaleur et de convivialité (46 %). A l’inverse, lorsqu’elle n’est pas présente, le magasin est perçu comme triste (36 %), froid et sans vie (33 %) ou encore peu intime (8 %). Au final, l’ambiance musicale donnerait un caractère plus humain et chaleureux au point de vente pour près de neuf clients sur dix. La musique peut donc participer activement à la séduction du lieu et à la fidélisation !

Parmi les offres destinées au pharmacien, la société Midis propose deux types d’ambiance musicale, l’une dynamisante, l’autre relaxante. Rythmes et styles peuvent varier en fonction des horaires et les morceaux passés alternent de manière à éviter la lassitude. Le tout est géré par un boîtier connecté à un serveur (via l’ADSL). Son coût : 90 Euro(s) par mois sur trente-six mois renouvelables.

Une cascade dans l’officine.

De son côté, Mood Media crée des programmations personnalisées et offre la possibilité pour les grandes pharmacies (plus de 200 m2 à la vente) de faire du zoning : un même diffuseur musical peut aujourd’hui lancer différents programmes sur différentes zones. « Il est possible de gérer la diffusion en fonction des rythmes de la journée et des personnes présentes. Nous proposons non seulement de la musique mais aussi des bruitages naturels : oiseaux, cascades, grillons… », annonce Mood Media. Le coût : entre 60 et 80 Euro(s) par mois. Sur les machines proposées par cette société, les réactualisations se font à 40 % tous les deux mois.

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* Réalisée pour Mood Media dans des commerces alimentaires de proximité, des boutiques de prêt-à-porter et des enseignes à forte identité.

Comparatif

– 90 Euro(s) par mois sur 36 mois renouvelables (société Midis).

– Entre 60 et 80 Euro(s) par mois (Mood Media).