Montpellier : « Il faut une structure assez importante pour résister »

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Publié le 15 février 2003
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Titulaire de la pharmacie de la Comédie, l’une des plus grandes de la ville, Hélène Marmet retient de son expérience de deux années de travaux qu’il « faut être toujours être prêt à s’adapter aux circonstances et avoir une structure assez importante pour résister aux aléas économiques ». Installée à l’entrée d’une rue qui part de la place de la Comédie, avec une vitrine donnant sur celle-ci, l’officine bénéficie de l’un des meilleurs emplacements de l’agglomération. Cernée par de lourds travaux pendant près de deux années, elle n’a pourtant pas trop eu à en souffrir. « Notre chiffre a été en légère régression, de – 2,1 % la première année, contre une progression de 6 à 8 % les années précédentes, détaille Hélène Marmet. L’année suivante, avec la présence d’une palissade le long de l’un des deux murs de la pharmacie, la baisse du chiffre d’affaires a été de 6 %. »

Moins de personnes âgées parmi la clientèle, un net recul d’activité, mais pas de quoi menacer des emplois au sein d’une équipe d’une vingtaine d’équivalents temps plein. « J’ai été inquiète pendant les travaux, mais aujourd’hui le tramway amène encore plus de monde. »

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