Mon pharmacien de préférence

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Publié le 9 février 2008
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L’étude Ipsos Santé « Les Français et leur pharmacien » commandée par l’Ordre, réalisée sur 934 personnes les 18 et 19 janvier 2008, arrive à point nommé pour mettre un peu de baume au coeur. Dans l’hypothèse où la vente de médicaments viendrait à être autorisée dans des commerces ordinaires, 92 % des Français déclarent qu’à prix équivalent ils préféreraient acheter leurs médicaments en pharmacie. 76 % considèrent même que cet achat hors officine pourrait faire peser plus de risques pour leur santé.

« Pas un commerçant comme un autre »

Même au sein de l’officine, le libre accès ne suscite pas un enthousiasme débordant : 37 % des interrogés y sont tout à fait (15 %) ou plutôt (22 %) favorables. A l’inverse, 62 % ne se disent plutôt pas (30 %) ou pas du tout favorables (32 %) à ce principe.

92 % sont très sensibles au fait que le pharmacien soit en mesure de leur fournir des conseils quand il leur délivre des médicaments. D’ailleurs, près d’une femme sur deux ressort d’une officine sans en avoir acheté. Pas si étonnant que cela puisque, avant d’être « un commerçant comme un autre » (13 %), le pharmacien est d’abord et avant tout un professionnel de santé (87 %). Enfin, 97 % des personnes interrogées considèrent important d’avoir une pharmacie près de chez elles.

« C’est extrêmement réconfortant !, s’exclame Gilles Bonnefond, président délégué de l’USPO. Malgré un an de tentatives de passage en force des acteurs de la GMS et de leurs alliés, l’opinion publique n’a pas bougé d’un iota. »

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