Katalin Berenyi COFONDATRICE DE LA MARQUE ERBORIAN

Pharmacien Manager. Comment est né Erborian ?

Katalin Berenyi. J’ai créé cette marque en 2007 avec Hojung Lee. Nous étions toutes les deux chez L’Oréal, moi au marketing de la division luxe du groupe, elle dans les laboratoires. Notre idée était d’exporter la galénique et les rituels de beauté coréens. Il y a 3 ans, nous avons cédé 62,8 % du capital au groupe L’Occitane International afin d’accélérer le développement d’Erborian. Aujourd’hui, la marque est présente dans 18 pays. En France, on compte 450 points de vente (Le Bon Marché, Sephora, Nocibé…), dont 120 pharmacies.

P.M. Pourquoi ouvrir votre boutique en propre ?

K.B. Nous avons inauguré le mois dernier notre premier magasin mondial (75 m² sur 3 étages) à Paris, boulevard de l’Opéra. Nous avons choisi cette artère parisienne car elle est très fréquentée des touristes et se situe à deux pas du quartier asiatique de la rue Saint-Anne. Avec plus de 30 % du chiffre d’affaires, la France constitue notre premier marché.

P.M. Quelles sont ses particularités ?

K.B. Cette boutique incarne l’histoire d’une Française qui va en Corée et qui rapporte avec elle les trésors de la beauté coréenne dans son appartement parisien. On retrouve près de 45 références, réparties en trois pôles, selon les rituels coréens : Détox (démaquillant, masque…), Boost (lotion, crème…) et Finish (BB et CC creams). Il y a également un BB Bar autour du maquillage de la peau ainsi qu’un espace VIP à l’étage. Le tout dans un décor haussmannien associé à des meubles inspirés des herboristeries traditionnelles coréennes.