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Ailleurs : Tati, c’est chic !
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Depuis sa création en 1948, l’enseigne au vichy rose a toujours mené une stratégie d’accessibilité de biens de consommation courante au prix le plus bas. « Au départ, notre concept reposait sur une logique de déstockage de gammes de vêtements et de produits d’équipement de la maison, sans mise en avant produit, ni communication », raconte Pierre Havransart, directeur d’exploitation. Un parti-pris qui a fonctionné pendant des années. Mais l’arrivée d’une concurrence se fournissant auprès de fabricants asiatiques a rendu le déstockage moins attrayant. Le groupe se retrouve en difficultés et dépose le bilan en 2004. Racheté cette année là par Vetura, filiale d’Eram, Tati repart à la reconquête de son cœur de cible – la femme active de 25 / 40 ans – tout en gardant son ADN : 90% de produits proposés en marques propres, 90 % des prix inférieurs à 9,99 €.. « En 2010, nous avons totalement repensé notre offre, passant du déstockage à la création de nouveaux produits par des équipes de stylistes, afin de coller à la mode et aux envies des consommateurs ». Ce sont désormais 200 nouveautés, dessinées à 70% en interne, qui arrivent chaque semaine dans les magasins. Résultat : Tati a renoué avec les bénéfices en 2011, réalisant un chiffre d’affaires de 350 M€. En 2012/2013, nouveau tournant pour l’enseigne low cost qui entend passer au fair cost (prix équitable). Autrement dit, aujourd’hui Tati ne s’engage plus uniquement et exclusivement sur un prix mais s’engage en faveur de la qualité et du plaisir d’achat. Cette transformation passe à la fois par des rénovations de magasins existant – 50 des 130 boutiques du groupe ont déjà été revisitées – mais aussi par l’extension du parc de boutiques (six ouvertures récemment).
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