Les e-pharmacies allemandes dans le collimateur des consommateurs

Les pharmaciens travaillant sur le Net prennent leur fonction de conseil à la légère. C’est la conclusion de la revue de consommateurs Stiftung Warentest (l’équivalent outre-Rhin de 60 Millions de consommateurs) à l’issue d’une étude portant sur 15 des 30 e-pharmaciens (dont deux Néerlandais, Doc Morris et Europa-Apotheek, et le Suisse Zur Rose) présents sur le marché allemand.

Le mensuel tiré à 566 000 exemplaires rejoint ainsi la position des officinaux allemands qui font du conseil leur argument principal de défense contre la vente sur Internet, autorisée depuis 2004 sur le sol allemand. Sur les 21 000 titulaires allemands, 1 400 détiennent déjà une licence de vente par Internet.

Des prix inférieurs de 30 % sur l’OTC

Les e-pharmaciens, qui communiquent beaucoup sur leurs prix (30 % inférieurs à ceux du marché en OTC), sont moins prolixes quand il s’agit d’informer le client sur les frais d’envoi. Seuls les médicaments remboursés sont franco de port. Mais, surtout, l’association de consommateurs souligne les lacunes dans l’information aux patients (délivrance des médicaments, effets indésirables et interactions).

Cependant, les résultats de l’étude se sont améliorés depuis la précédente enquête menée en 2005. Doc Morris, par exemple, passe de la mention « passable » à « bon » et obtient ainsi la troisième place derrière les Allemands Curavendi (second) et Sanicare (en tête du classement pour la deuxième fois consécutive).