E-commerce des médicaments : la ligne de démarcation des syndicats

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Publié le 10 février 2024
Par Anne-Charlotte Navarro
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Alors que la semaine dernière le Premier ministre, Gabriel Attal, annonçait un projet de loi pour favoriser la vente en ligne de médicaments, des syndicats, dont l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (USPO), soulevaient immédiatement de vives inquiétudes : « L’idée de commander des médicaments de son canapé ne va pas du tout dans le sens d’une consommation raisonnée », soulignait ainsi Pierre-Olivier Variot, son président. Pire : « Elle va mettre à mal le maillage officinal actuellement en péril. » A l’inverse, Talel Hakimi, fondateur de Livmed’s, une plateforme permettant de commander en ligne ses médicaments à la pharmacie la plus proche de son domicile, se félicite de cette annonce. Selon lui, c’est « l’occasion de réfléchir tous ensemble, Ordre, syndicats et prestataires techniques, à une solution permettant à tous de gagner, au service du patient et de la santé publique. » Si le sujet divise, les travaux sur le projet de loi ne devraient pas débuter avant l’annonce d’une décision de la Cour de justice européenne sur l’affaire opposant DocMorris (anciennement DoctiPharma) et l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO).

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