© miluxian/iStock
Top départ pour le télésoin à l’officine
C’est désormais officiel. Après la publication le 3 juin de l’arrêté définissant les activités de télésoin et du décret relatif à la télésanté, les pharmaciens sont désormais autorisés, comme dix-sept professions d’auxiliaires médicaux, à pratiquer le télésoin pour certains actes.
La pertinence du recours à cette pratique est appréciée par le pharmacien, mais elle doit être le fruit d’une décision partagée avec le patient. Le pharmacien doit d’ailleurs l’informer et recueillir son consentement avant de procéder à l’acte. A l’issue de l’échange en visio à distance, le compte rendu de télésoin, les actes et les prescriptions effectués, l’identité du pharmacien, ainsi que la date et l’heure doivent être notifiés dans le dossier du patient et dans son dossier médical partagé.
Pour ce qui est de la facturation, le décret indique que « les tarifs des activités de télésoin réalisées par les pharmaciens ne peuvent être supérieurs à ceux fixés pour les mêmes activités mettant physiquement en présence le professionnel de santé et le patient. »
Pour la Société française de santé digitale (SFSD), le déploiement du télésoin sur le territoire national est une bonne nouvelle. « Cette ouverture des soins à distance garantit une coordination et une coopération renforcées pour l’ensemble des acteurs de santé. En alternance des soins en présentiel, la télémédecine et le télésoin vont permettre de réinventer les parcours et d’adapter les prises en charge au plus près des besoins des patients et des territoires, gage d’égalité d’accès aux soins et d’efficience », assure cette association œuvrant depuis plus de dix ans pour l’intégration de cette pratique dans la législation, et qui est en train de finaliser un livre blanc afin de synthétiser les recommandations officielles.
- Pharma espagnole : 9 milliards d’investissements et une réforme en vue
- Réforme de la facture électronique, mode d’emploi
- Mon espace santé : un guide pour maîtriser l’accès et la consultation
- Fraude à la e-CPS : l’alerte discrète mais ferme de l’Agence du numérique en santé
- Pharmacie de Trémuson : une officine bretonne pionnière en RSE et qualité
- Comptoir officinal : optimiser l’espace sans sacrifier la relation patient
- Reishi, shiitaké, maitaké : la poussée des champignons médicinaux
- Budget de la sécu 2026 : quelles mesures concernent les pharmaciens ?
- Cancers féminins : des voies de traitements prometteuses
- Vitamine A Blache 15 000 UI/g : un remplaçant pour Vitamine A Dulcis