Syndicats de pharmaciens et de médecins reprennent langue

Réservé aux abonnés
Publié le 22 septembre 2012
Par Magali Clausener
Mettre en favori

Le 12 septembre, la FSPF, l’USPO et l’UNPF avaient rendez-vous avec la CNAMTS. Au menu de la matinée, le « tiers payant contre génériques » (TPCG).

A la fin août, le taux de substitution a atteint 79,1 %, soit une augmentation de 7,2 points depuis la signature de la convention. « Cinq départements ont déjà atteint l’objectif de 85 % et 34 affichent plus de 80 % », détaille Philippe Gaertner, président de la FSPF. Gilles Bonnefond, président de l’USPO, se dit optimiste sur l’atteinte de l’objectif national d’ici la fin de l’année. « Mais il ne faut pas oublier l’échéance de fin octobre avec le CEPS, qui veut mettre sous TFR plusieurs molécules », souligne-t-il. Quant aux problèmes d’application du TPCG dans certains départements dont Paris et les Hauts-de-Seine, les syndicats ont demandé au directeur de la CNAMTS de refaire une mise au point auprès des CPAM. « Le directeur va leur envoyer un nouveau courrier », note Françoise Daligault, présidente de l’UNPF.

Le PLFSS écrira le sort du « NS » manuscrit

L’après-midi, les syndicats des médecins étaient aussi présents. Avec les pharmaciens, ils ont rappelé leur attachement au développement des génériques. Un projet d’accord devrait être élaboré et signé avant la fin de l’année. Quant à la mention « Non substituable » manuscrite, pour Gilles Bonnefond, « si les médecins veulent changer la loi, ils verront au moment du PLFSS ». Philippe Gaertner estime qu’il faut attendre la certification des logiciels d’aide à la prescription, qui pourront empêcher un « NS » systématique, avant de modifier la loi, soit 2013 ou 2014. Entre-temps, l’e-prescription aura peut-être vu le jour, puisque c’était le second sujet de discussion…

Publicité