E-carte Vitale : les choses s’accélèrent 

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E-carte Vitale : les choses s’accélèrent 

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Publié le 8 avril 2021
Par Yves Rivoal
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L’expérimentation de l’application carte Vitale lancée en octobre 2019 s’apprête à changer de braquet. Commencée auprès d’un panel d’une trentaine de médecins, de pharmaciens, et de 400 patients affiliés aux deux caisses de l’Assurance maladie et quatre caisses de la MSA des départements du Rhône et des Alpes-Maritimes, elle sera étendue à partir du mois de novembre prochain aux assurés de 16 ans et plus des CPAM, de la MSA et de la MGEN de ces deux départements. Soit une cible potentielle de 2 millions de personnes d’après la nouvelle feuille de route communiquée par le GIE (Groupement d’intérêt économique) Sesam-Vitale qui pilote ce chantier.

A partir du mois d’avril 2022, 3,5 millions d’assurés supplémentaires pourront la tester dans six nouveaux départements : Loire-Atlantique, Puy-de-Dôme, Saône-et-Loire, Sarthe, Bas-Rhin et Seine-Maritime. En juin 2022, ils seront rejoints par les cinq millions d’assurés de la Gironde, de l’Hérault, du Nord et de Paris. Si tout se passe bien, son utilisation devrait être généralisée à l’ensemble du territoire national à partir du quatrième trimestre 2022 pour les assurés (de 12 ans et plus) de tous les régimes d’assurance maladie.

Pour rappel, cette application fournira les mêmes services que la carte à puce traditionnelle : feuilles de soins électroniques (FSE), accès au portail d’Ameli Pro et aux téléservices de l’Assurance maladie. Elle permettra en outre de consulter le dossier médical partagé (DMP) et le dossier pharmaceutique du patient (DP). Elle n’a en revanche pas vocation à supplanter la carte à puce qui pourra toujours être utilisée par les assurés qui le souhaitent. 

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