Pharmagest interactive : Une offre Internet plus large

Le leader de l’informatique officinale, avec 43 % de part de marché, affiche une progression de son chiffre d’affaires pour l’année 2004 : + 46 %, à 60,2 millions d’euros. Le résultat net progresse de 10 %, à 3,4 millions d’euros. Un an après son intégration, CIP SA contribue pour 23 millions au chiffre d’affaires du groupe avec l’offre CIP Global Services et le logiciel Primoris e-business. 1 078 pharmacies françaises sont désormais équipées du logiciel de gestion à portail intégré (LGPI) et 450 du logiciel Primoris e-business. La SSII compte également équiper les officines belges, une centaine d’ici fin 2006.

L’activité e-business en direction des laboratoires est également en croissance : Pfizer a renouvelé pour 2005 ses campagnes d’information sur ses produits, comme Merck Génériques et EG Labo, et les laboratoires Hartmann viennent de signer un premier contrat. « Leur intérêt est indéniable, assure Michel Mathieu, président du directoire. Dans le cadre de la campagne anticholestérol, l’édition de fiches conseil différentes à chaque visite des patients a eu un impact sur l’observance. Les ventes de produits ont par exemple augmenté de 14 % sur les 1 100 pharmacies concernées. »

Pharmagest Interactive développe également de nouveaux services : Officesecure, commercialisé au quatrième trimestre 2004, garantit la sécurisation de l’envoi des feuilles de soins, la protection des données et le télétravail. A Pharmagora, l’éditeur de logiciels a également présenté http://www.pharmattitude.fr. « Il s’agit pour chaque pharmacien d’un prolongement de sa pharmacie réelle, insiste Michel Mathieu. Selon les chiffres de Médiamétrie de mars 2005, 14 millions de Français recherchent des infos santé sur Internet. Le pharmacien doit être l’interlocuteur de référence en la matière. Il proposera à ses clients un code confidentiel pour accéder au site sur lequel il trouvera des informations pratiques et des actualités réalisées en externe. Il pourra lui adresser des e-mails, le contacter dans le cadre d’un chat ou encore réserver des produits. »

A terme, la SSII envisage que les pharmaciens puissent également proposer des promotions via ce canal, « car celui-ci sera réservé uniquement à leurs clients ». Les discussions sur ce point sont en cours avec l’ordre des pharmaciens. L’hébergement du site coûtera 50 euros par mois au pharmacien.