Les industriels priés d’être plus attentifs à la qualité

Menée en janvier 2015 à l’initiative du syndicat USPO, une enquête en ligne sur les difficultés de lecture des codes Datamatrix par les pharmaciens a révélé que les problèmes le plus fréquemment rencontrés sont : le code inversé (code blanc sur fond noir au lieu du code noir sur fond blanc), le manque de contraste, les informations erronées ou encore la taille trop petite du Datamatrix. « Grâce à ces résultats, nous avons pu alerter les industriels et discuter avec eux pour être dans le zéro défaut », explique Gilles Bonnefond, président de l’USPO. Lors des réunions qui ont eu lieu en mars avec tous les acteurs concernés (éditeurs de logiciels, industriels, club interpharmaceutique CIP, grossistes-répartiteurs…), le syndicat a émis plusieurs propositions. « Nous nous sommes rendu compte que le paramétrage des lecteurs n’est pas toujours opérationnel. Les pharmaciens doivent donc demander à leurs éditeurs de logiciels de paramétrer leur lecteur pour pouvoir l’utiliser de façon optimale. »

Le représentant du syndicat demande également aux industriels d’être plus attentifs à la qualité des codes Datamatrix: « Les industriels doivent être vigilants et rigoureux lorsqu’ils sous-traitent la fabrication des conditionnements. Ils doivent s’assurer de la qualité des codes Datamatrix par les chaînes de fabrication. Cela fait partie des exigences. Les pharmaciens ont investi dans leur lecteur et ne vont pas supporter des erreurs. »

Ces réunions ont semble-t-il porté leurs fruits. Selon l’USPO, le laboratoire Boiron s’est ainsi engagé à améliorer son code Datamatrix sur les tubes et doses homéopathiques.