- Accueil ›
- Business ›
- Numérique ›
- Digitalisation ›
- Le CONUIM mène l’enquête dans les stands
Le CONUIM mène l’enquête dans les stands
Après enquête auprès de ses adhérents, le Collectif national des utilisateurs d’informatique médical (CONUIM) a souhaité profiter de Pharmagora pour faire le point sur quatre fonctions pratiques : lecture EAN, base de données, rapprochement bancaire et portail intégré. Pour cela, la majorité des sociétés de service et d’ingénierie informatique (SSII) présentes sur les stands le dimanche 24 mars a été interrogée. Voici, sous forme de tableau synthétique, les résultats obtenus.
Tout évolue, tout se restructure avec en ce moment un regroupement effréné des sociétés informatiques. Mais sur le plan logiciel, on note peu d’évolutions dans la gestion des impayés et des rapprochements bancaires. En revanche, toutes les SSII semblent évoluer vers une ouverture sur Internet, ce qui nous paraît intéressant. Des portails Internet ont déjà été réalisés par certaines SSII ; d’autres en font le projet. Nous avons vu sur le salon plusieurs concepts. A partir du téléchargement des informations ou des publicités, il est possible selon les logiciels d’occulter ou pas l’affichage sur les écrans de vente.
La succession des bases de données au sein d’un même logiciel induit une disparité dans la présentation des libellés des produits qui y sont intégrés, rendant confuses la recherche et la lisibilité (exemple : libellé en minuscules, en majuscules ou mixte).
Enfin, nous avons observé pas ou peu d’amélioration de logiciel en ce qui concerne le travail au quotidien, ce qui est regrettable.
Aussi, nous souhaiterions une amélioration rapide des lectures codes à barres à 14 chiffres pour les rares SSII ayant encore des problèmes à ce niveau. Nous souhaitons également que la rapidité d’affichage et de sécurisation de la facturation au poste de vente (progrès technique évident) ne soit plus l’apanage d’une seule SSII.
Nous demandons plus de transparence dans les devis, les factures, les contrats ; nous sommes en particulier opposés à ceux liant obligatoirement l’outil de travail à un support publicitaire (non négociable ou unilatéralement), ce qui pourrait être assimilable à une vente associée (vente forcée).
Le pharmacien doit pouvoir garder son libre arbitre
Sur le plan de la proximité, nous voulons une présence concrète sur le terrain officinal et non une réalité virtuelle, ainsi qu’un suivi dans les formations, mais à des tarifs non rédhibitoires.
Une communication claire, objective sur les nouveaux concepts des SSII auprès des utilisateurs pharmaciens est également indispensable.
Sur un plan plus général, il serait regrettable que, sous couvert d’une évolution obligatoire du logiciel, légale ou administrative comme SESAM-Vitale, que les contrats des SSII nous imposent les choix de leurs engagements commerciaux avec des organismes ou sociétés pharmaceutiques (laboratoires, grossistes, etc.).
En effet, ces publicités présélectionnées par la SSII (loi du « mieux-disant » ou « choix du roi ») ne sont pas indispensables au bon fonctionnement d’une officine pour des clients pharmaciens indépendants.
Il serait regrettable que les prestataires SSII ne deviennent que des supports publicitaires, générant une forme de « pollution » sur les écrans de travail et, d’une certaine façon, par le biais de leurs actionnaires grossistes, peuvent donner l’impression de démarches de groupements d’achats, dépassant ainsi leurs prérogatives aux profits d’intérêts commerciaux.
Le client pharmacien doit garder son libre arbitre d’effacer ou pas les publicités sur des écrans de travail. Oui à l’évolution, mais que le progrès ne nuise pas à la qualité de l’exercice professionnel, tant dans sa rapidité d’exécution que dans le choix objectif de l’information dans l’officine.
Qui demain maîtrisera les statistiques des données médicales, celles des ventes, les publicités sur les laboratoires, l’objectivité de l’information et de la formation médicale, maîtrisera les flux financiers et administratifs ?
Qui demain concurrencera les réseaux, les groupements, les ambitions de certaines mutuelles, de certaines banques, en un mot maîtrisera la profession elle-même, réduisant le pharmacien d’officine à un simple exécutant « franchisé » ?
De ce fait, nous émettons le souhait que les pharmaciens et toutes les instances professionnelles (patronales, syndicales, ordinales, administratives, etc.), sans exception et au plus haut niveau, s’impliquent, s’expriment enfin clairement, non plus sur le plan technique informatique dont ils ne possèdent pas forcément les connaissances, mais sur le plan d’une politique de travail (outre celle institutionnelle) que veulent leur imposer plus ou moins ouvertement certaines SSII qui ne doivent rester, à nos yeux, que des partenaires technologiques compétents.
CONUIM : 10, place Saint-Maurice, 21800 Sennecey-lès-Dijon. tél. : 03 80 47 06 76, fax : 03 80 47 39 72.
E-mail : conuim@caramail.fr.
Les points chauds détectés par vidéo
Points chauds, points tièdes, points froids : des éléments essentiels à connaître pour la réalisation d’une implantation optimale des produits tenant compte des expositions saisonnières et des zones plus confidentielles. Un certain nombre de théories courent sur le sujet : les points chauds se trouvent à droite en entrant, en face de la porte, autour des comptoirs… Mais nul n’avait jusqu’aujourd’hui de certitudes en la matière. C’est désormais possible avec Magtraffic, de Médiapharm, le système de détection des points chauds de l’officine par vidéo qui permet l’étude précise des flux de circulation dans l’espace de vente.
Le principe est simple : une caméra couleur, implantée à hauteur du plafond et reliée à l’ordinateur Magtraffic, est installée pendant une semaine dans l’espace de vente et détermine les zones de mouvement et d’arrêt des clients (du bleu au rouge en fonction de l’intensité de l’activité) ainsi que le suivi de leur parcours dans la zone étudiée.
Au titulaire ensuite de tirer tout le parti de ces données en réétudiant son plan général d’agencement (architecture des espaces, déplacement des comptoirs), les zones informatives (balisage, animations…), l’implantation de l’assortiment et des produits d’appel.
Coût de la prestation : 2 450 Euro(s) HT (disponibilité septembre 2002).
- Pharma espagnole : 9 milliards d’investissements et une réforme en vue
- Réforme de la facture électronique, mode d’emploi
- Mon espace santé : un guide pour maîtriser l’accès et la consultation
- Fraude à la e-CPS : l’alerte discrète mais ferme de l’Agence du numérique en santé
- Pharmacie de Trémuson : une officine bretonne pionnière en RSE et qualité
- Comptoir officinal : optimiser l’espace sans sacrifier la relation patient
- Reishi, shiitaké, maitaké : la poussée des champignons médicinaux
- Budget de la sécu 2026 : quelles mesures concernent les pharmaciens ?
- Cancers féminins : des voies de traitements prometteuses
- Vitamine A Blache 15 000 UI/g : un remplaçant pour Vitamine A Dulcis
