Dix logiciels au banc d’essai

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Publié le 1 juillet 2003
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Gestion des ventes, de la caisse, des stocks, du tiers payant, des fichiers, statistiques, Internet : le Collectif national des utilisateurs d’informatique médicale (CONUIM)a enquêté auprès des officinaux et des SSII afin d’établir un comparatif des principaux modules de logiciels sur le marché. A vous de choisir.

Ce comparatif des principaux modules informatiques constitue un état des lieux précis des versions agréées ou en cours d’agrément au moment de l’enquête (octobre 2002 à janvier 2003). La liste des logiciels n’est pas exhaustive, et le choix des sociétés a été orienté par une volonté de comparer des sociétés de taille et de système d’exploitation différents (Unix, Prologue, Windows).

Le comparatif a été réalisé par le Conuim (Collectif national des utilisateurs d’informatique médicale), association créée en 1999 par des officinaux. Son but : se faire l’écho des besoins et des problèmes rencontrés par les confrères en matière d’informatique afin de simplifier son utilisation et ainsi mieux se consacrer à l’exercice officinal.

La méthodologie retenue a été la suivante : pour chaque module (gestion des ventes, de la caisse, des stocks, des fichiers, du tiers payant, des sauvegardes, statistiques et fonctionnalités Internet), un questionnaire précis a été établi qui a servi à évaluer les logiciels étudiés chez des confrères équipés.

dix ssii passées au crible

Les sociétés Alliance Software, ASP Line, Caduciel Informatique, Data Conseil, Everys, Isipharm, LHE, La Source Informatique, Pharmagest Interactive et SILMM ont été interviewées. Toutes incluses parmi les 23 progiciels agréés en SESAM-Vitale version 1.31, elles annoncent un nombre de clients total d’environ 24 450 (!), sur les 23 000 pharmacies.

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Ces SSII se consacrent en grande partie au développement permanent des nouvelles versions ou des avenants des cahiers des charges SESAM-Vitale. Cette charge de travail supplémentaire leur laisse moins de temps pour faire progresser les logiciels.

Le fait qu’on assiste depuis quelques années à des fusions de sociétés ou à des participations financières importantes de la part des répartiteurs et groupements est en partie dû à cette charge, et il serait dommageable que cela conduise à une uniformisation des systèmes qui mènerait à un état concurrentiel faussé.

Nous tenons à remercier les confrères qui nous ont accueillis : Marie-Dominique Balland (Marcilly-sur-Tille) ; Guy Driant (Dijon) ; Christian Journé (Dijon) ; Pierre Andréa (Villefranche-sur-Saône) ; Marie-Hélène Drouet (Dijon) ; Gilles Focant (Paris) ; Philippe Vogel (Dijon) ; Michel Neveu (Gevrey-Chambertin) et Agnès Gerber (Dijon).

Nous remercions également les sociétés informatiques qui se sont prêtées de bonne grâce à nos questions.