Le paquet sur l’éducation

Sites propres, bannières digitales sur les portails santé…, Internet devient le vecteur d’une information détaillée et d’outils d’aide au sevrage (test de Fagerström, applications à télécharger, conseils, témoignages…). Cette approche élargie, susceptible d’être enrichie ad libitum, est privilégiée pour appuyer le fumeur dans son sevrage. On parle alors d’accompagnement du patient. Et, sur ce terrain, « le choix du web, en prolongement de la prise en charge par les professionnels de santé, est le plus judicieux », avance Guillaume Randaxhe (Pierre Fabre Santé). Plus utile aussi pour un public plutôt au fait des solutions qui s’offrent à lui et plus exactement en quête d’astuces et autres programmes faits pour le soutenir au quotidien et le sortir de sa dépendance. Il n’empêche, la télévision reste un moyen de frapper fort et de se distinguer sur un marché en baisse, mais aussi de faire connaître les nouveautés du secteur. Ainsi, le dernier spot TV de Nicorette, consacré au spray buccal, met en scène des fumeurs confrontés à des situations types de rechute (une pause café, un embouteillage mettant les nerfs à rude épreuve, la fin d’un repas), invités à « chasser » leur envie irrépressible de fumeur en un pschitt rapide, puissant et réconfortant (« Pour chaque cigarette, il y a une solution Nicorette »). Le laboratoire s’adresse également aux pharmaciens et médecins, qu’il souhaite sensibiliser à ses produits, via la presse professionnelle. Enfin, le point de vente demeure – encore et toujours – le moyen de toucher et de guider les patients. Tel que le fait remarquer Elsa Doussard (NiQuitin) : « Le consommateur peut être désorienté face à l’offre des substituts nicotiniques. Il est donc important d’organiser les produits par marques et par forme galénique (patchs, gommes, comprimés) afin d’améliorer la visibilité du rayon. »