Herboristerie : vers la libéralisation des plantes médicinales

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Publié le 4 octobre 2018
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« Le pharmacien est en général compétent et c’est bien ce qui gène les acteurs commerciaux de la filière en devenir.

Compétence veut souvent dire remettre les plantes à leur place dans l’arsenal des soins. Donc alerter sur leur dangerosité et/ou leur faible efficacité dans les indications traditionnelles. Et dans ce cas, les ventes resteront faibles. Tandis que si on met des vendeurs aux manettes, qui leur attribueront des vertus et en gommeront les risques, eh bien le chiffre d’affaires sera au rendez-vous ! Donc pour ces gens, mieux vaut Leclerc que Potard. Nos dirigeants devraient se rappeler qu’en France, les plus grandes causes de mortalité sont deux plantes : le tabac et le raisin. »

« Le pharmacien de base n’est pas compétent en herboristerie. Arrêtez de clamer la compétence dans tous les domaines… Le pharmacien plus fort que les infirmiers, médecins, spécialistes, etc., c’est un mensonge évident qui finira par nous faire disparaître. »

Actualité publiée le 27 septembre 2018

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