Dermocosmétique : les 25-35 ans prennent le pouvoir… d’achat
La Fédération des industries de la parfumerie a demandé à la sociologue Pascale Weil, directrice du département Identité et Management Publicis Consultant, de dresser le portrait du consommateur de 25-35 ans. « Il faut partir du principe qu’il a hérité du droit au plaisir, informe-t-elle. Ses parents se sont battus pour obtenir leur pouvoir de citoyen, lui, il revendique son pouvoir de client. » Un client qui ne considère plus la beauté comme futile ni uniquement destinée au visage.
Le credo des 25-35 ans serait à la fois de séduire et de se faire du bien. « Pour eux, la beauté s’inscrit dans une démarche de liberté à choix multiples : hygiène, soin, nutrition, santé… », poursuit la sociologue. Dans ce contexte les produits véhiculant l’esprit du spa ont la cote. Tout comme la cosmétique orale qui gomme les frontières entre soin local et médicament.
Une génération exigeante
Alors que les besoins de leurs parents étaient avant tout rationnels (recherche d’une solution à un problème), la génération des 25-35 ans aurait une démarche plus individualiste, plus narcissique. Familiarisée avec la rapidité du Net, elle veut des résultats immédiats mais aussi pour toujours. Traduction en langage cosmétique : ne pas hésiter à proposer un produit « bonne mine » avec un soin anti-âge. Autre point saillant : la recherche d’authenticité est omniprésente. « Les trentenaires sont sensibles à la transparence et à la sincérité », insiste Pascale Weil.
Les enfants des baby-boomers lisent les compositions et privilégient les formules naturelles et efficaces. Une dualité qui se traduit par un attrait pour le bio mais aussi par l’achat de soins « chimiques » reconnus pour leur performance. Ils sont impitoyables avec les surpromesses. Autant dire que la vente suppose une argumentation claire et étayée.
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