Dans la peau du patient

Comment renforcer le rôle de conseil du pharmacien afin que les marchés en pleine croissance ne lui échappent pas ?

Lors d’un débat télévisé organisé par les laboratoires LED, Michel Le Maitre, dermatologue à Caen et rédacteur en chef adjoint des Nouvelles dermatologiques, a d’abord précisé les limites des prescriptions médicamenteuses : « La thérapeutique ne peut pas tout. Ainsi, quand une crise d’eczéma est passée, la peau tire, desquame et si le patient ne retrouve pas l’aspect initial de sa peau, on a échoué. La dermocosmétique est là pour aider le patient à accepter le médicament et faire en sorte que sa peau retrouve son équilibre. C’est sur ce point que la dermocosmétique est innovante. »

Michel Le Maitre poursuit : « Aujourd’hui nous vivons dans une société de l’image. Ce qui compte pour le patient, c’est la qualité de vie. Souvent ce qui gêne, ce n’est pas ce que nous, scientifiques, nous voyons, mais ce que ressent le patient ». D’autant plus que ce type de pathologie comme le psoriasis a très souvent une origine psychosomatique.

Martine Burger, directrice marketing des laboratoires LED, a également rappelé que les produits étaient « conçus par des dermatologues pour accompagner le conseil du pharmacien », et présentés dans un packaging conseil. Et de préciser : « Sur le point de vente, une démonstratrice accompagne le conseil, de façon ouverte, il s’agit de s’adapter au patient, de se mettre dans sa peau. »