Chi va piano va sano

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Publié le 25 juin 2011 | modifié le 19 août 2025
Par Stéphanie Bérard
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L’an dernier, la cadence s’était déjà ralentie, poussant les marchés de l’officine à mettre un bémol . 2010 se poursuit sur la même tonalité. Le canevas que nous vous livrons de vingt-trois marchés de la pharmacie montre une diminution sensible du tempo. Selon les données d’IMS, treize marchés ont subi une baisse de rythme. L’année précédente, ils n’étaient que huit. La minceur, qui chute de plus de 18 %, est l’une des notes noires. Le marché des soins lavants fait son entrée dans l’orchestre sur une tonalité plutôt grave, avec une baisse de 11 % de ses ventes.

On connaît la chanson et son refrain lancinant : la crise économique, la baisse du pouvoir d’achat et la concurrence impitoyable des autres réseaux de distribution poussent des marchés à marquer la pause. Et à côté de cela, certains sont menés tambour battant par les pharmacies. En dépit des chiffres alarmistes sur la santé économique des officines, la percée des patchs et des compresses antidouleur force le respect avec une hausse de plus de 40 %. Une telle performance n’avait pas été enregistrée depuis le boom des génériques en 2003. A ce propos, eux aussi jouent encore à guichet fermé. Depuis plusieurs saisons déjà. Sur la tournée, le concerto continue de plus belle, sans emphase, tranquillement. En avant la musique ?

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