Sanofi-aventis : Le mariage aura bien lieu

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Publié le 1 mai 2004
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Après trois mois de rebondissements, et sous la pression du gouvernement, Aventis a finalement cédé aux avances de Sanofi-Synthélabo qui a relevé son offre d’achat à 54,5 MdEuro(s) (contre les 47,8 proposés le 26 janvier dernier). La nouvelle entité deviendra numéro trois mondial derrière Pfizer, deux fois plus gros que son second GSK. Son portefeuille comptera 9 médicaments au-dessus du seuil des 500 MEuro(s) de CA. Elle disposera du deuxième budget mondial de recherche-développement : 4 MdEuro(s).

En Europe, la fusion se fait sous conditions. La Direction de la concurrence de l’UE a demandé aux deux labos de se défaire de quelques molécules. Sanofi cédera ses antithrombotiques Fraxiparine et Arixtra à GSK, un myorelaxant, un vasodilatateur, un antivenimeux et des produits contre les rhumatismes. Aventis se séparera de ses traitements du cancer colorectal et d’une partie des licences qu’il détient sur Imovane. Mais le mariage s’annonce solide avec des positions très fortes dans le diabète, les vaccins et en cancérologie. Sanofi-Aventis veut déjà peser de tout son poids.

La nouvelle entité et les laboratoires familiaux Fournier, Ipsen, Pierre Fabre et Servier ont annoncé mardi leur regroupement dans un « G5 ». Une organisation qui vise à promouvoir l’industrie française auprès des pouvoirs publics et influer sur les choix en matière de politique du médicament…

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