L’asthme et ses aléas

A peine plus d’un asthmatique sur deux est contrôlé par son traitement, c’est-à-dire qu’il a moins d’une crise par semaine. Voilà ce que révèlent les données préliminaires du programme ACTE créé à l’initiative de Schering-Plough. L’observatoire scientifique a décortiqué la prise en charge sur un an de 3 000 asthmatiques vivant en France. En affinant la stratégie thérapeutique, la symptomatologie d’un patient sur trois serait améliorable. Pas étonnant que, selon la gravité de l’état ou le médecin consulté (pneumologue libéral ou hospitalier, médecin généraliste), l’insatisfaction liée à la qualité de vie passe de 25 à 90 %.