La Colline mise sur le marché de la « cosmétique prestige » en pharmacie

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Publié le 7 février 2009
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Jusque-là assez discrète en France avec deux points de vente parisiens, la marque de cosmétiques suisse La Colline étend son réseau de distribution. Et a choisi la pharmacie pour se développer. « Nous avons mené une enquête montrant que les femmes imaginaient spontanément nos produits dans ce circuit », raconte Frédérique Picard, directrice de la marque. Pourtant, le positionnement haut de gamme de l’offre n’est pas habituel dans les linéaires officinaux. Prix moyen de la crème visage : 150 euros. Quant aux cures intensives de cinq semaines, qui font la particularité de la marque, elles sont vendues 330 euros.

Etre référencé dans le top-100 des officines

Le concept de la marque suisse est fondé sur la « reprogrammation cellulaire ». La Colline mise sur la technologie avancée de ses formules pour fidéliser une clientèle qui sera – de fait – sélective. Quoi qu’il en soit, La Colline assure offrir « aux pharmaciens les moyens de se différencier et de faire valoir leurs conseils », assure Frédérique Picard. Le laboratoire a en tout cas mis toutes les chances de son côté pour émerger dans le réseau des croix vertes. C’est Efficare qui se charge de la vente directe, laquelle a débuté mi-janvier.

Toute implantation de la gamme (8 références) est suivie de trois animations et d’une demi-journée de formation au siège parisien de La Colline pour l’équipe officinale. La marque compte aussi beaucoup sur l’effet séduction de ses échantillons car elle propose des packs comprenant trois doses d’essai.

Quant aux objectifs d’implantation, ils sont parfaitement clairs : « Nous voulons être référencés dans les 100 premières pharmacies françaises », annonce la direction. Pour l’heure, le CA de La Colline (10 MEuro(s)) poursuit sa croissance. Il la doit au marché asiatique, où l’offre figure parmi les dix premières marques de cosmétiques.

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