Cooper : A la reconquête de l’officine

Expression concrète d’un partenariat fort et durable avec les pharmaciens, la Cooper (135 millions d’euros de CA en 2002) a retrouvé des couleurs depuis qu’il a été repris en main en juin 2000 par le groupe Caravelle. « Au moment du rachat à Aventis, Cooper était déficitaire. L’an dernier notre résultat d’exploitation a été de 17 millions d’euros qui vont nous permettre de réaliser de nouveaux investissements », annonce Pierre-André Martel, président de la Cooper.

La vocation de ce laboratoire confraternel n’a pas changé : mettre à disposition du conseil du pharmacien des produits non remboursables aux « vertus pharmaceutiques avérées ». Les lancements au premier trimestre 2003 de Venimex, une pompe à venin haute technologie, d’Arnican Gel froid Craquant et de SalvaCast, une nouvelle orthèse de cheville non tipsée, signent un retour remarqué sur les marchés de la médication familiale et de l’orthopédie. Le laboratoire s’intéresse aussi de près aux compléments alimentaires et pourrait bientôt prendre pied sur ce marché en commercialisant un premier produit à base de propolis. « Dans ces différents domaines du non-remboursable, nous sommes intéressés par l’acquisition de produits ou de laboratoires », poursuit Pierre-André Martel.

Autre préoccupation forte et durable : promouvoir les produits Cooper auprès du grand public et soutenir le conseil du pharmacien. « En trois ans, nous avons multiplié par quatre nos investissements en communication, indique-t-il, et pour 2003 le budget alloué est de 6 millions d’euros. » Par ailleurs, un centre d’appels est en cours de développement dans le but d’appuyer auprès des pharmaciens le discours marketing développé par les forces de vente sur le terrain (quatre-vingts VRP).