Codotussyl veut faire entendre sa voix

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Publié le 7 novembre 2009
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La marque Codotussyl fait son come-back sur le devant de la scène OTC. Rachetée en janvier dernier par les laboratoires Génévrier à Wyeth, elle ne comptait alors qu’un seul produit. Désormais, c’est une gamme de sept références qui, à l’exception du sirop enfant, sont éligibles au libre accès, comme les pastilles contre les maux de gorge ou d’autres spécialités pour lutter contre la toux sèche ou grasse (voir p. 30).

Et Génévrier ne cache pas sa volonté de se positionner comme l’un des intervenants majeurs sur le marché OTC. Sa stratégie ? Favoriser l’automédication responsable. « Il s’agit de mettre en oeuvre des actions d’éducation des patients avec les pharmaciens », indique Christelle Zouari, responsable marketing pharmacie du laboratoire.

Codotussyl a donc revu son look pour s’adresser plus clairement aux consommateurs. La couleur violette emblématique de la marque a été conservée et les packagings se veulent très explicites. Ainsi, l’indication (maux de gorge, toux grasse…) est identifiée à l’aide d’un bandeau de couleur et la galénique de chaque produit est illustrée.

Une campagne télévisée pendant quatre mois

La publicité télévisée fait partie intégrante du plan de communication afin de faire entendre la voix de Codotussyl sur un secteur dominé par des acteurs historiques à forte notoriété (Strepsils, Lysopaïne, Bronchokod, Stodal…). La campagne sur le petit écran, qui débute en novembre (pour quatre mois), aura un ton médical, informatif et ludique. Les spots, conçus comme des films animés, détaillent les symptômes et mettent en scène l’efficacité des actifs. L’idée est d’aider le patient à bien décrire son problème – et à faire la différence entre une toux sèche et une toux grasse – pour faciliter le conseil des équipes officinales.

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Il faut dire que Codotussyl s’attaque à un marché colossal qui pèse près de 370 millions d’euros de chiffre d’affaires par an… mais qui affiche un léger recul de 1 % pour la toux (cumul annuel mobile à juin 2009) et de 1,7 % pour les maux de gorge (cumul annuel mobile à août 2009).