Vers un réseau identifié chez Alrhéas

L’union fait la force. Alrhéas en sait quelque chose. Il y a dix ans, il est né de la fusion des groupements Pharmexel et Pharmaliberté. Aujourd’hui, pour démarrer une nouvelle décennie, Claude Rémy, son président, est, une nouvelle fois, ouvert à des alliances avec d’autres groupements. « Alrhéas mise sur la mutualisation des services pour aider les pharmaciens à passer la porte devant laquelle se trouve la profession », a-t-il expliqué lors du séminaire de rentrée d’Alrhéas à Saint-Jean-de-Luz. Le groupement, qui rassemble 80 officinaux, souhaite réunir jusqu’à 300 pharmaciens. Mieux, par croissance externe, Claude Rémy espère constituer un groupe de 500 à 800 pharmaciens d’officine.

Un concept de réseau identifié

Si le chiffre d’affaires n’a jamais été un critère d’entrée chez Alrhéas, le groupement ne peut plus faire abstraction de l’environnement économique de la pharmacie, qui devient de plus en plus sélectif. « Nous allons développer des moyens de l’enseigne en optant pour un concept de réseau identifié afin de ne pas étouffer l’identité du pharmacien », annonce Claude Rémy.

L’année prochaine, Alrhéas souhaite mettre en place un nouveau positionnement « santé, prévention, bien-être » reposant sur une offre de « santé naturelle ». Pour Claude Rémy, « l’offre de base de la pharmacie va s’élargir à la phytothérapie, l’aromathérapie ainsi que d’autres approches nature et bio ».

En application avec la nouvelle loi HPST, le groupement poussera également ses adhérents vers leur nouveau statut de « pharmacien prescripteur ».