Phœnix Pharma France en pleine renaissance

Après avoir touché le fond, Phoenix Pharma sort la tête de l’eau. « Depuis deux ans, l’entreprise a passé son temps à tenter de régler sa situation financière », confie Laurent Cuiry, président de la filiale française d’un groupe de répartition dont la situation financière est désormais assainie. « Nous venons de définir des orientations stratégiques à l’horizon 2013 en restant sur nos cœurs de métier », poursuit Laurent Cuiry.

A commencer par l’activité de répartiteur boostée par le rachat de la CERP Lorraine en 2008. Avec 80 % du territoire couvert, Phoenix Pharma souhaite créer plus de lien avec les pharmaciens, d’abord en musclant son centre d’appel et en augmentant de 15 % le nombre de commerciaux sur le terrain. « L’ouverture de nouvelles agences est probable d’ici l’année 2013 », prédit Laurent Cuiry.

Donner plus de visibilité à Plus Pharmacie

En avril, le répartiteur prévoit aussi le relookage de son site Internet et le lancement d’un portail professionnel en septembre comprenant une base documentaire pour les officinaux. Autre maillon du groupe, l’activité dépositaire devrait également bénéficier d’une marque spécifique.

Enfin, le groupe compte sur Plus Pharmacie, dont il détient 61,7 % des parts, pour être présent sur les enseignes. Plus Pharmacie, qui compte 865 pharmaciens, est désormais prêt à « actionner des leviers pour devenir une enseigne forte », explique Bernard Doutres, son nouveau président, qui s’apprête d’ailleurs à lancer une campagne de communication grand public le mois prochain.