On n’est plus seul

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Publié le 10 janvier 2004
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Nous avons de la famille qui tient une pharmacie à quelques kilomètres de là et avec qui nous passons nos commandes. Un groupement ne peut rien nous apporter de plus au niveau des services. Pour l’instant on est jeunes et très motivés, on verra quand ce sera moins le cas… Un groupement, en dehors des remises, peut apporter des idées, une remotivation. Notre famille est installée depuis quinze ans et ils ne sont toujours pas démotivés, alors pourquoi le serions-nous plus tard ? », explique Hélène Rougier.

Laurent Grenet adhère à un groupement « qui est plutôt une société. Tout le monde y est très motivé. Nous avons envie de faire bouger les choses pour éviter de se faire bouffer… ».

Xavier Durand, lui, a choisi d’adhérer à deux groupements. « Le premier, très qualifié sur les ressources humaines, l’autre sur les remises et les achats. L’idéal ! » Pour Ronan Le Hénaff, « ceux qui sont adhérents ont raison et ceux qui ne le sont pas aussi. Je fais partie de Forum Santé et je n’ai aucune intention de changer. En fait, l’intérêt de s’inscrire dans un groupement dépend de la typologie de la clientèle et de la configuration de l’officine. A Forum Santé, nous sommes contrôlés et ça c’est une nouveauté pour le pharmacien puisque, d’habitude, il est seul maître à bord. Nous confrontons notre expérience à celle des autres pharmaciens de France et cela permet de bouger… ».

Yann Lanoë n’a pas non plus l’intention de changer de groupement. « Il m’apporte des conseils, un lieu d’échanges. On n’est plus seul dans sa petite boutique et on peut mieux lutter contre les grandes surfaces grâce à des conditions de prix intéressantes. »

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