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Neuf responsables de l’information médicale demandés
Situés à Sophia-Antipolis, les laboratoires Genévrier étoffent leurs équipes pour renforcer les relations avec médecins et pharmaciens. Deux postes de chefs de produits sont à pourvoir au siège ainsi que neuf postes de responsables de l’information médicale sur le terrain.
Des postes dans toute la France sont proposés actuellement par les laboratoires Genévrier qui souhaitent recruter dans les mois à venir 9 responsables de l’information médicale (RIM) dans 9 régions différentes : Paris, Reims, Strasbourg ou Nancy, Amiens, Nantes, Clermont-Ferrand ou Dijon, Nice, Rouen ou Caen, Bordeaux.
« Le RIM encadre les visiteurs médicaux, part avec eux pour vérifier que le message est bien compris, est responsable de leur formation initiale et continue. Il a aussi pour mission d’adapter le marketing sectoriel en fonction de sa région et des besoins exprimés par exemple par les leaders d’opinion régionaux. Le côté relationnel avec les leaders d’opinion, les praticiens hospitaliers (depuis quatre ans les RIM ont aussi en charge la négociation hospitalière) et les responsables d’associations de formation médicale continue est aussi très intéressant. C’est aussi à lui que revient l’organisation de congrès dans sa région », explique Nathalie Chenilleau, pharmacienne, chef de produits, qui a débuté chez Genévrier comme responsable de l’information médicale en région Aquitaine.
Ce renforcement de l’équipe terrain répond à la volonté du laboratoire de « muscler » sa stratégie de communication auprès des médecins et des pharmaciens. Avec un peu plus d’une dizaine de produits, dont Chondrosulf 400, Genévrier couvre des spécialités médicales très diverses et veut le faire savoir : rhumatologie, dermatologie, médecine physique et sportive, pneumologie, ophtalmologie, gynécologie et neurologie.
Qualités de communicant et pragmatisme recommandés.
Genévrier exige pour ses postes de RIM des compétences de communicant et des qualités de terrain. « Parmi les candidatures, nous privilégions ceux qui font preuve de pragmatisme, qu’ils viennent de l’industrie ou de l’officine. Nous attendons d’eux qu’ils sachent réagir, qu’ils aient une bonne analyse de leur secteur et soient capables d’aider leur équipe », précise Anne-Emmanuelle Lugrin, directrice marketing. Chaque région est ainsi cogérée par un animateur régional et un RIM dont près de 80 % sont des pharmaciens. « Le RIM constitue un encadrement scientifique de proximité aux côtés de l’animateur régional. Ses fonctions vont encore évoluer dans les mois à venir notamment avec le développement de soirées de formation médicale continue », reprend Gilles Badot, responsable des relations professionnelles.
Le poste de responsable de l’information médicale représente une bonne porte d’entrée au sein des laboratoires. Les trois pharmaciens rencontrés (Marie-Valérie Geider-Verquiere, chef de gamme officine, Nathalie Chenilleau, chef de produits, Patrick Loyer, directeur marketing adjoint) sont tous entrés chez Genévrier par cette voie. « C’est un excellent poste pour débuter une carrière dans l’industrie pharmaceutique et une très bonne école grâce à la diversité des missions », explique Nathalie Chenilleau.
Marketing en binôme.
Cette expérience de terrain pourra permettre à ceux qui le souhaitent, le moment venu, de postuler à d’autres postes au siège, notamment à celui de chef de produit. Deux postes sont en effet également à pourvoir actuellement. « Nous travaillons en binôme. L’un des postes à pourvoir concerne ainsi mon portefeuille produits, commente Nathalie Chenilleau, qui a en charge les produits de rhumatologie et de gynécologie. Il ne s’agit pas de segmenter la fonction de chef de produit mais au contraire de travailler de concert sur les mêmes produits pour enrichir notre réflexion. »
Une opportunité qui requiert donc en premier lieu un goût pour le travail en équipe. Une obligation d’ailleurs pour travailler chez Genévrier qui a instauré un open space pour l’ensemble de son équipe marketing et communication dans le but de favoriser les échanges entre collaborateurs. « C’est l’intérêt de Genévrier, qui est un laboratoire de petite taille. Comparé à des structures plus importantes, nous sommes beaucoup moins compartimentés », note Patrick Loyer, directeur marketing adjoint. Une disposition des lieux qui nécessite donc aussi une disposition d’esprit : pas question ici de s’isoler. « Cela nous permet aussi d’être plus proches de notre hiérarchie, estime Marie-Valérie Geider-Verquiere. Le décloisonnement de l’espace et de l’organisation du travail nous permet, il me semble, une liberté de créer notre poste comme nous l’entendons. En contrepartie, c’est vrai que ce type d’organisation, stimulant intellectuellement, demande beaucoup d’énergie. »
GENÉVRIER EN CHIFFRES
– 1920 : création des laboratoires à Neuilly-sur-Seine.
– 1987 : Genévrier s’installe à Sophia-Antipolis (situé 20 km de Nice).
– 250 salariés basés au siège et sur le terrain dans les différentes régions françaises.
– 30 pharmaciens sont actuellement en poste au marketing, au laboratoire de biotechnologie et en recherche et développement.
LES RECRUTEMENTS
– Deux postes de chef de produits à pourvoir au siège à Sophia-Antipolis. – Neuf postes de responsables de l’information médicale en région basés à Paris, Reims, Strasbourg ou Nancy, Amiens, Nantes, Clermont-Ferrand ou Dijon, Nice, Rouen ou Caen, Bordeaux.
Objectif R #amp; D, information médicale et marketing
– Les laboratoires Genévrier ont choisi de mettre l’accent sur la recherche et développement, l’information médicale et le marketing et de sous-traiter en grande partie la production en Suisse. Cette organisation explique l’installation de l’entreprise au bord de la Méditerranée : créée en 1920 à Neuilly-sur-Seine, dans la région parisienne, en annexe d’une officine, l’entreprise a migré au coeur de la technopôle niçoise de Sophia-Antipolis en 1987 pour se rapprocher ainsi de son partenaire suisse IBSA.
La seule unité de production de Genévrier en France est un laboratoire de biotechnologie qui s’occupe de la fabrication d’un produit de dermatologie, développé à partir de culture de kératinocytes autologues.
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