Enseigne : le retard à l’allumage du Giphar

Trente, ils ne sont que trente adhérents du groupement Giphar à avoir adopté la nouvelle identité visuelle (voir photo) rendue pourtant obligatoire depuis un an. Au point que Bernard Bourgois, son président, a dû rappeler à ses troupes la nécessité d’accélérer le mouvement d’identification lors de l’ouverture du congrès 2001, qui vient de se tenir à Saint-Malo. Il a semble-t-il été entendu puisque 50 pharmacies sont sur le point de le faire et que 400 autres devraient les imiter sous peu.

Un retard à l’allumage qui s’explique notamment par le fait que beaucoup d’adhérents ont préféré profiter d’un futur réagencement pour se parer des nouveaux attributs du groupement. Et aussi par l’impossibilité matérielle pour le groupement de donner suite à toutes les commandes dans la foulée du congrès de Toulouse. Aujourd’hui, trois partenaires permettent de répondre à la demande : Média 6 (fabricant de mobiliers), Architecteurs (agenceur) et Addax (pour la mise en place des seuls éléments d’identification externe et interne dont le coût total avoisine les 30 000 F). « Une chose est sûre, tous les pharmaciens installés ne veulent plus faire machine arrière, affirme Pascal Tabonnet, responsable du concept. L’accueil est très positif au niveau des consommateurs et l’augmentation du chiffre d’affaires est importante, en particulier sur la médication familiale où elle peut atteindre 50 %. »

Le congrès malouin aura aussi été l’occasion de faire un premier bilan de Sogiphar Répartition, excellent au demeurant puisque cette nouvelle structure à atteint ses objectifs* dès mars 2001, son mois de lancement. Elle table sur un chiffre d’affaires d’environ 35 millions de francs la première année.

L’autre annonce importante concerne la décision de consacrer 4 millions à la création d’un site Internet d’ici à un an. Il aura trois principales interfaces : adhérents (avec en particulier la commande en ligne), grand public et non-adhérents. Car le groupement, rassemblant 1 295 adhérents, ne cache pas ses intentions de recruter et mise donc sur Internet pour l’y aider. « Nous visons le chiffre de 1 500 dans un premier temps, confirme Marc-André Malbert, responsable de la communication. Si nous voulons avoir une politique de réseau indépendant, nous devons couvrir toute la France, or nous avons quelques trous, dans le Centre notamment. »

Quant aux inévitables départs liés à l’adoption de la nouvelle politique du groupement (100 à 150 défections tout de même), ils auraient été compensés par l’arrivée de nouvelles têtes, « plus dynamiques » !

* Les adhérents se sont engagés à commander au moins 10 % des médicaments remboursables à la Sogiphar Répartition.