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Ventes de médicaments en 2004 : L’hôpital tire la croissance mais la rétrocession arrive

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Publié le 17 décembre 2005
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La dernière étude de l’Afssaps sur les ventes de médicaments aux officines et aux hôpitaux pour l’année 2004 vient confirmer les analyses précédentes (voir Le Moniteur n° 2594). Entre 1993 et 2003, la hausse était tirée par le secteur hospitalier, c’était toujours le cas l’an dernier. Sur un plan quantitatif, le nombre de boîtes vendues aux officines n’a quasiment pas augmenté (+ 0,2 %), « confirmant ainsi la stabilisation observée depuis plusieurs années », précise l’étude, tandis que le chiffre d’affaires augmente de 5,8 %. Mais il reste en deçà du taux de croissance de l’hôpital, de + 9,1%.

En ville, les produits cardiovasculaires, les antiulcéreux et certains médicaments du système nerveux central (antidépresseurs notamment) réalisent les meilleurs scores financiers. Le Plavix détrône le Mopral en tête du classement des 50 produits les plus vendus. En quantités, ce sont les antalgiques (avec le trio Doliprane, Efferalgan et Dafalgan), les médicaments ORL, les hypolipidémiants et des anxiolytiques qui dominent.

Reste que ces données, notamment la répartition ville-hôpital, risquent de changer : l’étude n’inclut évidemment pas la rétrocession de médicaments, marché estimé par l’Afssaps à 2,42 milliards d’euros en 2004.

En décrue (7 % en 2002, 6,7 % en 2003, 6,6 % en 2004), le marché des non-remboursables pourrait connaître une remontée avec les centaines de déremboursements prévus pour mars 2006. Pour suivre l’actualité au plus près, l’Afssaps prévoit désormais de raccourcir à un an le délai entre l’année étudiée et la publication de ses statistiques.

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