Ruptures de stock : gare aux sanctions !
Imposer des stocks de sécurité pour 2 à 4 mois et des sanctions financières pouvant atteindre 30 % du chiffre d’affaires journalier en cas de ruptures de stock de médicaments à intérêt thérapeutique majeur ou qui n’ont pas d’alternative, telles sont les mesures annoncées par le Premier ministre Edouard Philippe le 19 septembre pour lutter contre les pénuries de médicaments. Ces dispositions figureront dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2020. Ce qui fait bondir les industriels. Le Leem (Les entreprises du médicament) prévient déjà que des mesures contraignantes seraient contre-productives et pourraient faire fuir les laboratoires du marché français. Le Gemme, association des génériqueurs, dénonce la « politique du rabot » et demande une année blanche sur la baisse des prix des génériques. Des problématiques qui seront sûrement débattues au sein des 7 groupes de travail réunissant tous les acteurs de la chaîne du médicament et qui planchent depuis le 23 septembre. Leurs premières conclusions sont attendues pour janvier.
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