Relevé du prix de médicaments de prescription non remboursés

La croissance du marché du médicament vigneté étant très encadrée, l’industrie pharmaceutique recherche logiquement un potentiel de développement sur la spécialité non remboursable de prescription obligatoire. Lorsque l’on regarde l’évolution de cette catégorie de médicaments dans L’Annuel du Moniteur, on est chaque fois frappé par l’augmentation de son prix moyen. Mais malgré la cherté de ces produits, les écarts de prix entre les pharmacies restent saisissants. L’exemple le plus édifiant est celui du Sibutral. Doté d’un prix moyen de 85,86 Euro(s), il trouve le moyen d’être vendu dans certaines pharmacies jusqu’à 1,8 fois le prix le plus bas relevé. Il faut croire que les pharmaciens ne tiennent pas compte dans leur calcul du prix public conseillé par le laboratoire qui est estampillé sur le conditionnement externe.

La seule spécialité sur laquelle les officinaux dans leur ensemble font preuve de cohérence tarifaire est un vaccin (le rapport entre prix maxi et prix mini est de 1,16). Par contre, il y a plus de constance chez les pharmaciens pratiquant un prix moyen. Le coefficient multiplicateur qu’ils utilisent pour déterminer leur prix public TTC à partir du prix d’achat hors taxes figurant dans le catalogue du laboratoire varie peu selon les spécialités présentées, entre 1,42 et 1,65.