Ratiopharm : Les génériques ne se cachent plus

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Publié le 1 mai 2004
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Pour Hubert Olivier, P-DG de Ratiopharm, nous en sommes à la troisième génération de génériques. Au début, il s’agissait seulement de produits moins chers présentés de manière plutôt basique. Ensuite est venu le temps des packagings didactiques. « Aujourd’hui, de produit de remplacement, le générique devient un produit à part entière, un vrai médicament qui n’a plus besoin de se cacher », explique-t-il.

D’où sa décision de confier à Dragon Rouge, une des agences qui comptent sur le marché, le soin de revoir complètement le packaging des spécialités Ratiopharm. L’agence a notamment proposé une architecture forte, une prédominance du noir et du blanc, avec des gammes chromatiques jugées dynamiques et un traité hyperréaliste. Les objectifs sont triples. D’une part, renforcer la confiance des patients dans le médicament générique, faciliter l’observance et la délivrance grâce à une identification claire et rapide des espaces de dialogue et de substitution. D’autre part, accroître l’intérêt des pharmaciens pour le générique (« Il fait aussi sérieux que le princeps », « ça va rassurer les patients »… commentent certains pharmaciens interrogés en posttest).

Et puis il y a l’intérêt particulier. Ratiopharm est leader en Europe mais outsider en France… Alors, l’agence Dragon Rouge a dû imaginer un packaging qui permette au génériqueur d’adopter un discours de « leader offensif et conquérant ». C’est fou tout ce que l’on peut faire dire à une si petite boîte !

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