Prix des médicaments OTC : moins chers en libre accès

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Prix des médicaments OTC : moins chers en libre accès

Publié le 8 décembre 2015
Par Loan Tranthimy
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Pour la sixième année consécutive, l’association Familles rurales publie les résultats de son Observatoire des prix des médicaments mené sur 14 références fréquemment utilisées par les familles : 12 médicaments délivrés sans ordonnance et disponibles en libre accès et 2 spécialités non médicamenteuses (Activir 5 %, Arnigel, Biafineact, Clarix Toux sèche enfant, Dacryum, Gallia 1er âge, Hextril Menthe 0,1 %, Humex expectorant sans sucre, Imodiumcaps, Maalox Maux d’estomac, Nurofen 200 mg, Physiologica 5 ml, Rennie et Strepsils Citron sans sucre).

Sans surprise, ses conclusions confirment les tendances déjà examinées les années précédentes pour les officines physiques. « Les prix ne sont toujours pas homogènes et d’importants écarts demeurent d’une pharmacie à l’autre », indique l’association. Les médicaments peuvent ainsi être deux ou trois fois plus chers selon les pharmacies voire plus « en cas de commande ».

Activir par exemple affiche un écart de 5 entre le prix minimum et le prix maximum (1,95 euros et 9,80 euros) ou encore Hextril un écart de 6,2 (1,95 euros et 12 euros).

Néanmoins, ces prix restent « moins élevés lorsque le pharmacien appartient à un groupement et lorsque le médicament est disponible en libre accès. » L’association relève par exemple pour Clarix un prix moyen de 4,87 euros et Hextril 4,86 euros.

Familles rurales note qu’en France « 80 % des pharmacies appartiennent à des groupements d’officine » et que « la part des médicaments en libre accès a fortement augmenté ». Cette évolution en rupture avec les années précédentes est « favorable aux consommateurs car elle lui permet d’exercer plus facilement un choix éclairé en facilitant une comparaison des prix », défend l’association.

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Pour favoriser cette comparaison des prix des patients, l’association appelle néanmoins les pharmaciens à respecter les règles en vigueur concernant l’affichage des prix, en raison notamment de l’absence d’étiquetage sur les boîtes. Et à remettre systématiquement le ticket de caisse